Le constructeur automobile français Renault, qui ne possède pas encore d'usine en Chine, espère obtenir les autorisations nécessaires de Beijing d'ici la fin de l'année pour lancer les travaux début 2013, selon l'AFP.
La demande a été « faite début septembre aux autorités chinoises de nous accorder les licences de fabrication », a expliqué jeudi son numéro 2 Carlos Tavares au salon automobile de Paris.
Renault veut aller en Chine avec le groupe Dongfeng, qui collabore déjà avec son allié japonais Nissan en Chine.
« On espère que d'ici la fin de l'année, on aura les signaux positifs qui nous permettront, au début de l'année prochaine, de construire l'usine », a-t-il poursuivi. Renault ne compte pas se baser sur une usine existante, mais bien en construire une nouvelle, a-t-il précisé.
Le constructeur français ira en Chine, devenue le premier marché mondial, « avec un portefeuille de produits conséquents », a-t-il assuré.
« Nous avons prévu l'introduction d'un véhicule électrique, qui sera probablement la Fluence », a-t-il ajouté. Le salon de l'automobile ouvrira ses portes au public samedi.
Selon Reuters, dans un contexte de déclin mondial, le groupe va négocier avec les syndicats sur la manière d'élever la compétitivité des usines françaises pour éviter un dégraissage comme celui annoncé par PSA. |