L'économie chinoise s'est engagée
dans un processus d'atterrissage en douceur et le Fonds monétaire
international (FMI) soutient les politiques du gouvernement chinois
visant à stabiliser la croissance de la deuxième économie mondiale,
a indiqué jeudi Zhu Min, directeur général adjoint du FMI.
"Nous pensons que l'économie
chinoise est dans une phase d'atterrissage en douceur et que son
développement général est stable", a indiqué M. Zhu à des
journalistes en marge de la Réunion annuelle des nouveaux champions
du Forum économique mondial, qui se tient dans la municipalité de
Tianjin (nord).
Stabiliser la croissance est la
"première priorité" de la Chine, et cela aidera considérablement
l'économie mondiale, a indiqué M. Zhu lors d'une discussion en
groupe à l'occasion du forum, également appelé le Forum d'été de
Davos.
"Nous soutenons les mesures
d'assouplissement supplémentaire pour stabiliser la croissance en
Chine, car elle aura une grande importance pour le monde," a
indiqué M. Zhu.
Par ailleurs, les réformes
structurelles ne doivent pas être négligées, a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas forcément une
mauvaise chose que le taux de croissance de la Chine baisse à
environ 8% car le pays a besoin de restructurer son économie, mais
il est aussi important d'éviter une récession plus importante et de
stabiliser la croissance. Il faut maintenir le bon équilibre", a
souligné M. Zhu après la discussion en groupe.
La croissance économique chinoise a
ralenti à 7,6% au deuxième trimestre de l'année, soit son taux le
plus faible depuis le premier trimestre 2009, en raison de la
baisse des investissements et des exportations.
Le gouvernement a baissé les taux
d'intérêt par deux fois depuis le début de l'année, réduit les
impôts pour les petites entreprises, encouragé les investissements
privés dans des secteurs qui leur avaient été fermés auparavant et
accéléré des projets de construction.
La semaine dernière, le
planificateur suprême de Chine a approuvé 55 projets
d'investissement d'une valeur totale de 1 000 milliards de yuans
(157,7 milliards de dollars), couvrant la construction
d'autoroutes, de ports et de chemins de fer dans le pays.
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