Selon Shen Danyang, porte-parole du ministère, la critique sans fondement des relations de la Chine avec l'Iran est injuste.

La ZTE Corp, qui fait l'objet d'une enquête du FBI sur ses présumées ventes de matériel informatique interdites par les États-Unis, a indiqué, mardi, qu'elle n'avait reçu aucun avis des autorités américaines au sujet de ses affaires avec l'Iran.

Également hier, un porte-parole du ministère du Commerce a indiqué que la Chine espère que ZTE de Shenzhen, le deuxième plus gros fabricant d'équipement de télécommunications du pays, recevra un traitement « approprié et équitable » au cours de l'enquête.

Selon le site Web Smoking Gun, ZTE aurait vendu à la plus grosse société de télécoms d'Iran un système de surveillance puissant, en mesure de surveiller les communications des téléphones fixes, des téléphones mobiles et d'Internet.

« Nous n'avons reçu aucun avis du FBI ou d'autres autorités, de sorte que nous ne pouvons pas donner de commentaires sur cette question », a déclaré David Dai, porte-parole de ZTE, a rapporté le Shanghai Daily, hier.

ZTE a fourni, sur une petite échelle, des communications et des solutions de réseau standards à l'Iran, mais il a limité ses pratiques commerciales dans ce pays depuis 2011 et n'y cherche plus de nouveaux clients, avait précédemment déclaré la compagnie.

Selon Shen Danyang, porte-parole du ministère, la critique sans fondement des relations de la Chine avec l'Iran est injuste.

« Comme beaucoup d'autres pays dans le monde, la Chine a gardé des relations normales, ouvertes et transparentes avec l'Iran, et nous pensons que ces relations ne vont pas à l'encontre des règles des Nations Unies et ne devraient pas faire l'objet de critiques sans fondement d'autres pays. »

ZTE, cinquième fabricant en importance d'équipement de télécommunications dans le monde, et Huawei Technologies de Shenzhen, protagoniste no 2 dans le monde, sont les principales sociétés de télécommunications de la Chine et les rivaux d'Ericsson et d'Alcatel-Lucent, depuis longtemps des chefs de file dans ce marché.

ZTE, qui a des activités dans plus de 140 pays et régions, fait l'objet de préoccupations de sécurité nationale aux États-Unis et en Inde, où il a tenté d'accroître ses activités.

Les actions de ZTE, cotées à Shenzhen, ont plongé d'environ 30 % ces deux dernières semaines après que la nouvelle de l'enquête du FBI a fait surface.

L'incertitude économique mondiale qui a forcé les compagnies étrangères à annuler ou à retarder leurs plans d'investissement dans les réseaux et la concurrence féroce sur le marché d'entrée des téléphones intelligents ont érodé les marges bénéficiaires de ZTE, a déclaré Chen Yunhong, analyste de Sinolink Securities.