La grande marque de luxe française LV a saisi la justice contre trois places commerciales de Nanjing pour avoir vendu des contrefaçons de LV, et elle demande une indemnisation de 500 000 yuans à chacune de ces places.
La société française LVMH est la propriétaire de la marque LV, et cette marque est déposée en Chine depuis les années 1980 pour ses produits en cuir, notamment ses sacs et ses porte-monnaie.
Lors de la première audience du tribunal, le 7 juillet, l'avocat de la société française a présenté les preuves des contrefaçons de LV qui sont vendues à très bas prix à la place commerciale Laidy, ainsi qu'un avis émis, à l'adresse de cette dernière, par un cabinet d'avocats de Beijing concernant la demande de la société française « de mettre fin à toutes les violations de sa marque déposée».
Un mois après l'envoi de cet avis, les agents de LV ont encore trouvé des contrefaçons dans certaines boutiques de la place Laidy, et dans deux autres centres commerciaux, au mépris de l'avis de LV. La société française a alors décidé de poursuivre en justice ces trois places commerciales pour violation de ses intérêts.
Selon Ye Boping, juge au tribunal de la propriété intellectuelle du tribunal d'appel de Nanjing, on ne trouve pas seulement des contrefaçons de LV dans la ville, mais aussi d'autres marques de luxe telles que Gucci et Channel, et il pense que les autres marques vont suivre l'exemple de LV après la fin du procès en cours. |