Avec le débarquement de la nouvelle série Citroën DS le 28 juin en Chine, une campagne du constructeur français a débuté sur le marché chinois. Cependant, face à ses concurrents allemands et japonais, la mission est considérée comme très difficile à accomplir.
Le constructeur tricolore a décidé d'exporter « ce symbole du premium à la française » dans le but de récupérer une partie du marché de constructeurs allemands en Chine, le premier marché automobile mondial. Mais pour les Chinois, il semble que ce « french kiss » soit très en retard, vu la dominance de la marque Audi ou encore BMW depuis presque deux décennies en Chine. La Chine représente le deuxième marché mondial pour Audi et c'est le seul pays où le constructeur allemand est un leader incontesté.
La notoriété de la marque est un autre bémol. La DS reste peu connue des consommateurs chinois. Avec ce nouveau véhicule à prix élevé, il sera difficile de concurrencer les autres berlines haut de gamme comme l'Audi A6 qui font un carton en Chine.
Le dernier souci en date concerne le réseau de distribution. Malgré un projet ambitieux de Changan, le partenaire de Citroën, d'établir 200 concessionnaires dans 111 villes avant fin 2015, les experts ne sont toujours pas optimistes sur les ventes de véhicules DS, ainsi que sur le déploiement du réseau de vente qui pourrait être encore ralenti.
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