Le président chinois Hu Jintao assistera au 7e sommet du G20 à Los Cabos au Mexique du 14 au 19 juin, à l'invitation du président mexicain Felipe Calderon. Une rencontre très attendue dans les circonstances économiques actuelles, c'est aussi la première fois que le sommet du G20 se tienne dans un pays du tiers monde. Les sujets tels que la conjoncture mondiale, le renforcement du système financier international, le développement économique, le commerce mondial, le chômage seront abordés au G20, dont l'objectif vise à favoriser la concertation internationale, en intégrant le principe d'un dialogue élargi tenant compte du poids économique croissant pris par un certain nombre de pays émergents.

La situation de l'économie mondiale est toujours bouleversée par certains soucis : la crise de la dette qui persiste dans la zone euro, les conflits régionaux nord-africains, le ralentissement de la croissance du commerce mondial. Selon Qu Xing, directeur de l'institut des Études internationales, les trois piliers de l'économie occidentale sont aujourd'hui moins fiables qu'auparavant. Le taux d'endettement des États-Unis atteint 100 %, en agrégeant les dettes de l'État et des entreprises. C'est pourquoi les autorités américaines envisagent de lancer le 3e « assouplissement quantitatif », par lequel ils pourraient transférer la crise à l'économie mondiale, qui en serait à nouveau victime. Quant à l'Europe, les pays européens divergent sur la politique à mener dans la zone euro, le grand dilemme demeure entre l'austérité budgétaire, qui dessert la croissance, et la stimulation de l'économie, par la voie des dépenses. Le niveau d'endettement public dépasse 200 % au Japon, dont l'économie a été sévèrement frappée par le tremblement de terre, le tsunami et la contamination nucléaire, il lui faudra encore du temps pour s'en sortir.

Le sommet du G20 a contribué à la protection de l'économie mondiale en 2008 au moment de la grande crise financière, poussant la réforme du système financer mondial. Il s'agit d'un plateau réunissant régulièrement toutes les grandes puissances économiques du monde pour travailler ensemble sur les problèmes mondiaux.

Selon Zhang Haibing, le directeur de l'Institut des études internationales de Shanghai, en analysant les discours des dirigeants chinois aux 6 sommets du G20, la Chine a toujours campé sur ses positions favorisant toutes les coopérations internationales dans la lutte contre la crise.

Conformément au principe d'« une croissance forte, équilibrée et durable » dans l'économie mondiale, la Chine, grâce au bon développement de sa propre économie, a pu considérablement aider les autres pays souffrant de difficultés consécutives liées à la crise financière. La Chine étant le plus grand pays en voie de développement et le pays le plus peuplé, la réussite de sa croissance économique représente déjà une plus grande valeur dans l'économie mondiale. La Chine a toujours insisté sur sa politique de croissance équilibrée. Dans ses efforts pour éviter la récession économique, il ne faut pas négliger les pays en voie de développement. Ces derniers ont un rôle important et ont droit à un partenariat plus équitable avec les grandes puissances.