La construction de la liaison ferroviaire avec une vitesse moyenne de 160 km/h entre Shanghai et Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang, a commencé le 1er mars, a annoncé le Ministère des chemins de fer.
Une fois la construction terminée, le trajet entre les deux villes ne prendra que 30 minutes au lieu de 78 minutes, mentionne le communiqué de presse.
Bien que les travaux ont déjà commencé sur cette nouvelle ligne, le développement d'une ligne à sustentation magnétique entre les deux villes n'a pas été écarté.
Wu Wenhua, chercheur à l'Institut des transports sous l'égide de la Commission nationale pour le développement et les réformes (NDRC), a précisé que la ligne à grande vitesse sera presque parallèle au tracé de la ligne à sustentation magnétique, donc les deux projets ne seront pas en conflit.
La ligne à grande vitesse qui sera ensuite étendue vers le sud et reliée avec le réseau ferroviaire principal, alors que la ligne interurbaine à sustentation magnétique pourra stimuler le développement économique du delta de la rivière Yangtsé, a-t-il dit.
La ligne à sustentation magnétique va être reliée à la ligne existante pour desservir le site de l'Exposition Universelle, la gare de Shanghai-Sud et l'aéroport Hongqiao, a-t-il ajouté.
Le gouvernement municipal de Shanghai envisage la construction de la ligne de métro à sustentation magnétique pour dissiper les craintes de la population sur la pollution électromagnétique, mais cette option serait beaucoup plus coûteuse, a dit Wu.
La décision finale doit être approuvée par la NDRC, a-t-il conclu.
Chen Qiwei, porte-parole du gouvernement de Shanghai, a déclaré le 1er mars que le projet à sustentation magnétique est toujours considéré comme une option, et ces plans sont actuellement examinés par des experts de l'industrie.
La NDRC a donné son approbation en 2007 pour une étude de faisabilité qui sera réalisée sur une ligne à sustentation magnétique pour relier Shanghai à Hangzhou.
Toutefois, le projet a ensuite été mis en attente en raison de doutes concernant cette technologie, le coût élevé du projet et les préoccupations des habitants au sujet de l'éventuelle pollution sonore et électromagnétique. |