Ces dernières années, le secteur du
textile s'est bien développé dans certains pays asiatiques à faible
revenu, preuve que la fin du système de quotas, le 1er janvier
2005, n'était pas un arrêt de mort, indique un rapport publié
vendredi à Boao à l'occasion du forum annuel de Boao pour
l'Asie.
Ce rapport rédigé sous la direction
de l'Institut du forum de Boao, organisation non gouvernementale
régionale asiatique, est le second depuis 2005. Il souligne que
malgré la suppression des quotas, certains pays à faible revenu ont
réussi à développer leur industrie textile comme l'a fait la
Chine.
Pour Long Yongtu, secrétaire général
du forum, c'est "l'un des faits marquants de ce rapport".
Le système de quotas visait à
gonfler artificiellement le nombre de pays fabriquant des vêtements
pour l'exportation en limitant la production des pays les plus
compétitifs. On s'attendait donc à ce que leur suppression fassent
tomber les plus faibles et consolident la position dominante des
autres.
En Asie, de nombreux pays comme le
Cambodge, le Laos et le Vietnam dépendaient, pour leurs
exportations de textile, des marchés américains et européens et de
leurs quotas.
Comme prévu, c'est à la Chine que la
fin des quotas a le plus profité, mais dans certains pays en
développement comme le Bangladesh, le Cambodge, l'Indonésie, le Sri
Lanka et le Vietnam, la croissance, même modérée, était aussi au
rendez-vous.
"Le fait que plusieurs pays ont
réussi à augmenter leurs exportations vers les Etats-Unis, même
dans des catégories de produits où les exportations chinoises ont
considérablement augmenté, montre que des opportunités existent
pour les exportations des pays en développement", estime le
rapport.
xinhuanet 2006/04/23
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