Commercer avec la Chine est
aujourd'hui non seulement l'option des P-d-G des sociétés
multinationales, mais aussi une décision que les dirigeants des
pays occidentaux doivent prendre.
Les analystes estiment que malgré
leur attitude différente envers la Chine, les membres de la
communauté internationale sont parvenus au consensus que la Chine
est maintenant un partenaire de coopération de plus en plus
important dans les échanges et les investissements.
Depuis la fin des années 1970, la
Chine suit un mode de développement conforme au sens de la
mondialisation de l'économie, en multipliant les liens et
renforçant la coopération, et entame une ascension pacifique. En
Chine, l'économie se développe très vite, les conditions de vie
s'améliorent constamment et les liens de coopération avec
l'économie mondiale se resserrent.
Ces 25 dernières années, l'union du
capital international et de la main-d'oeuvre abondante de la Chine
a fait de ses régions côtières orientales un important atelier de
la grande usine des industries manufacturières du monde. Les
consommateurs peuvent trouver au marché de plus de plus de
marchandises « made-in-China », du micro-ordinateur portable aux
sous-vêtements et chaussures de sport.
L'adhésion de la Chine à l'OMC en
2002 lui a permis de fusionner davantage avec le système économique
et commercial mondial. En approfondissant la réforme, elle ne cesse
d'aplanir les obstacles au niveau du mécanisme d'investissements,
de sorte que les multinationales accroissent leurs investissements
en Chine. La Chine est parmi les régions du monde qui attirent le
plus les investisseurs. En 2002, la Chine a introduit plus de 50
milliards de USD de capitaux étrangers, dépassant pour la première
fois les Etats-Unis, et est devenu le premier importateur de
capitaux. En 2003, les investissements étrangers ont doublé en
Chine pour atteindre 115 milliards de USD.
Parallèlement, les investissements
des multinationales concentrés jadis dans les chaînons de l'usinage
et du montage se sont étendus aux maillons de recherches et de
création, de gestion et des services de vente. La Chine est devenue
l'un des principaux confluents des chaînes de production et
d'approvisionnement des industries manufacturières. En tant
qu'acheteur principal d'équipements, de matières premières et de
pièces détachées, la Chine est sans aucun doute un marché immense
et en rapide expansion.
Selon les statistiques, les
exportations et les importations de la Chine se sont accrues en
2003 respectivement de 35% et de 40%. Elle est maintenant le
troisième client du monde, après les Etats-Unis et l'Allemagne.
Dans tout le commerce de l'Asie et du monde, la Chine occupe
respectivement une part de 17% et environ 5%.
Les pays et unités territoriales
proches de la Chine, qui avaient montré de l'inquiétude pour la
montée rapide de l'économie chinoise, en ont tiré des bénéfices et
se sont mis de plein gré à faire progresser la coopération
économique et commerciale bilatérale ou multilatérale avec la
Chine.
En janvier et février 2004, les
exportations du Japon vers la Chine ont augmenté respectivement de
33,8% et de 14,9%. Les médias japonais ont commenté ce fait en
disant que la Chine est maintenant une importante force motrice de
la reprise économique du Japon.
Les échanges commerciaux entre la
Chine et les autres entités économiques principales de l'Asie
augementent aussi rapidement. Le volume du commerce bilatéral entre
la Chine et l'Inde est passé de 1,3 milliards de USD en 1997 à 7
milliards en 2003. Il a atteint un nouveau haut entre la Chine et
l'ANASE (Association des nations de l'Asie du Sud-Est ) en 2003,
avec le montant de 70 milliards de USD. Les pays de l'ANASE ont
réalisé un excédent de 16,1 milliards. Les arrangements de
libéralisation du commerce, indice important de l'intégration
économique du monde, ont réalisé une percée substantielle entre la
Chine et les pays et unités territoriales périphériques de
l'Asie.
Le nouveau siècle a amorcé l'étape
substantielle de la participation de la Chine au processus de
l'intégration économique du monde, en commençant par les
arrangements de libéralisation du commerce avec l'ANASE. En
novembre 2002, la Chine et les dix pays membres de l'ANASE ont
signé l' « Accord-cadre de coopération économique d'ensemble entre
la Chine et l'ANASE », formulé des mesures de nature à promouvoir
la facilitation du commerce et de l'investissement entre l'ANASE et
la Chine et la coopération économique régionale, et pris le premier
arrangement de libéralisation commerciale en Asie. A partir du 1er
janvier 2003, la Chine et la Thaïlande ont aboli les droits de
douane pour le commerce de 188 variétés de fruits et de légumes,
avançant d'un an la réalisation de la réduction et de l'abolition
des droits de douane d'une partie des produits agricoles sous la
rubrique de « récolte précoces » dans les arrangements de
libéralisation commerciale entre la Chine et l'ANASE.
china.org.cn 2004/04/25
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