En envisageant l'avenir, la BAD a encore un long chemin à parcourir pour accomplir la lourde tâche de la réduction de la pauvreté et du développement en Afrique. J'ai la certitude que, grâce aux efforts conjugués de tous les Etats membres, la BAD sera mieux à même d'accomplir son mandat et jouera un rôle irremplaçable dans la promotion de la réduction de la pauvreté et du développement durable en Afrique.
Au cours des deux décennies passées depuis l'adhésion de la Chine à la BAD, les deux parties ont mené une coopération multiforme et fructueuse. Primo, la BAD constitue pour la Chine et les pays africains une plate-forme importante d'échange d'expériences en matière de réduction de la pauvreté et de développement. La Chine et les États africains s'en servent pour apprendre mutuellement et se compléter en vue d'un développement partagé. Secundo, la Chine honore activement ses engagements vis-à-vis de la BAD en tant qu'État membre et lui donne un appui financier pour le développement de ses activités. Pour fournir une assistance technique aux pays africains, la Chine et la BAD ont créé un fonds pour la coopération technique bilatérale avec un capital de deux millions de dollars US ; la Chine a pris part à sept augmentations de capital du Fonds africain de développement (FAD), avec au total 364 millions de dollars US de contributions promises et 314 millions réellement versés ; en plus, la Chine a pris une part active au Programme multilatéral de réduction de dettes du FAD et fait une souscription d'environ 2,84 millions de dollars US pour la période 2006-2007. Tertio, les entreprises chinoises ont participé activement à des projets de la BAD couvrant de nombreux domaines tels que l'infrastructure, l'agriculture et les télécommunications et donné par-là un soutien vigoureux au développement économique des pays africains.
Peopledaily 2007/05/16
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