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Le Bénin envisage d'augementer avant 2015 la production des cultures maraîchères

Le gouvernement béninois envisage d'accroître la production des cultures maraîchères, notamment celles de grande consommation comme le piment, la tomate, l'oignon et accessoirement la carotte, pour plus de 400 000 tonnes d'ici 2015, en vue de satisfaire la demande intérieure en produits maraîchers et participer à terme aux échanges régionaux et internationaux, a annoncé samedi à Cotonou le directeur du cabinet du ministère béninois de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Dr Idrissou Touré Yacoubou.

"L'atteinte de cette ambition de l'éxécutif qui s'inscrit dans le cadre de la diverstification des filières agricoles passe entre autres par la mise au point ou l'actualisation de formules d'engrais spécifique à importer; l'utilisation optimale de la fumure organique par les maraîchers, la formation des producteurs et autres acteurs sur les normes et systèmes de qualité, la formation des maraîchers sur les itinéraires techniques de production et sur les conditions de stockage et de conservation des produits maraîchers", a déclaré le Dr Idrissou Touré Yacoubou.

Pour ce responsable du département en charge de l'Agriculture au Bénin, l'atteinte de cette ambition de l'exécutif béninois passe également par la structuration des organisations professionnelles des acteurs de la filière maraîchage.

"Il s'agit essentiellement d'évaluer les formes d'organisations existantes et d'appuyer la mise en place des structures les mieux adaptées à la filière maraîchage. Les capacités des organisations professionnelles mises en place seront renforcées dans l'exercice de leurs missions et fonctions", a-t-il indiqué.

De même, il a expliqué que pour atteindre ce résultat, il importe aussi de faire un suivi régulier de l'évolution des marchés nationaux, régionaux et internationaux des produits maraîchers stratégiques pour le Bénin, aux fins d'amener les acteurs à opérer des choix judicieux d'opportunités de marchés.

"Pour ce faire, les informations sur les produits maraîchers seront intégrées au système d'informations sur les marchés (SIM), en vue de mieux orienter les différents acteurs de la filière sur les choix technico-économiques pertinents. Un appui sera donné aux organisations professionnelles pour une bonne connaissance et le respect des accords commerciaux (accords bilatéraux, régionaux ou internationaux) ", a-t-il souligné.

Selon une récente étude réalisée par le ministère béninois de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, les cultures maraîchères sont pratiquées dans toutes les régions du Bénin notamment sur les plateaux, dans les plaines alluviales, dans les vallées, dans les bas-fonds et sur le littoral.

Elles sont constituées d'une part, des cultures traditionnelles de plein champ telles que la tomate, le piment, l'oignon, le gombo et les légumes feuilles et d'autre part, des cultures exotiques pratiquées dans les zones urbaines et péri-urbaines à savoir la carotte, le chou, la laitue, le concombre, le poireau, le haricot vert.

"Ces cultures maraîchers jouent un rôle important dans l'alimentation des populations et contribuent à la prévention des maladies dues aux carences en micronutriments", note l'étude, déplorant actuellement son faible niveau par rapport aux bésoins de la population.

"Cependant le niveau de production actuel n'arrive pas à couvrir les besoins qui, de ce fait, sont compensés par des importations. Certains légumes de grande consommation comme le piment, la tomate et l'oignon connaissent une production saisonnière qui n'en garantit pas la disponibilité en toute saison avec pour conséquence une forte spéculation", révèle la même étude, précisant les contraintes qui entravent la production des cultures maraîchères.

"Au nombre des contraintes, qui entravent la production des cultures maraîchères, figurent l'insécurité foncière, la non maîtrise des ravageurs et des maladies, la faible maîtrise de l'eau, les difficultés de conservation, l'insuffisance de variétés adaptées aux conditions agroécologiques et le faible niveau d'organisation des acteurs de la filière", souligne la même étude.

Agence de presse Xinhua     2012/08/26

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