Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué jeudi à New York que le monde "doit être vigilant" par rapport à la grippe A/H1N1, mais " en elle-même, elle n'est pas un sujet d'alarme."
Le chef des Nations unies a fait la déclaration a sa conférence de presse mensuelle après que l'Organisation mondiale de la Santé eût déclaré pour la première fois depuis quatre décennies une grippe comme pandémie mondiale. La pandémie est causée par le nouveau virus de la grippe A/H1N1.
"Quoique contagieux, le nouveau virus n'a jusque là pas été aussi virulent qu'on l'a redouté et les rythmes de décès ont été faibles," a indiqué Ban.
"Mais nous devons être vigilants" puisque "nous ignorons le tableau qui surgira dans les mois à venir," a-t-il prévenu.
L'OMS a décidé jeudi de relever son niveau d'alerte pandémique à 6, niveau maximum de son échelle d'alerte pour la grippe, mais a estimé qu'il s'agit d'une pandémie modérée.
"Le virus a touché principalement les pays développés, a déclaré Ban, cela pourrait changer bientôt -- et ce changement aura des conséquences."
"Les pays pauvres ont des systèmes de santé moins développés. La population tend à se faire soigner plus tard. Il y a souvent un niveau plus élevé des autres maladies au niveau du grand public", a-t-il dit.
"Ce n'est que maintenant que l'hémisphère sud entre dans la saison de grippe, a-t-il affirmé, nous devons par conséquent être préparés."
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