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La Chine en Questions et Réponses

9-9 Q. : En tant que parti au pouvoir, le Parti communiste chinois (PCC) préconise l'athéisme, mais la Constitution stipule que les citoyens jouissent de la liberté de croyance. Y a-t-il contradiction ? Les citoyens peuvent-ils participer librement aux activités religieuses ?

R. : Le PCC est fondamentalement athée. Cependant, il soutient le matérialisme dialectique et croit que la matière est la donnée première de l'existence et de l'objectivité. La religion – phénomène social objectif – a sa propre loi objective de développement. Conformément à l'opinion du matérialisme historique, la religion subsistera pendant une longue période. Ainsi, le matérialisme dialectique n'est pas contradiction avec le respect de la croyance religieuse.

Par ailleurs, tous les efforts du PCC ont pour but de réaliser et préserver les droits essentiels des masses. Ces droits se traduisent dans beaucoup de domaines, incluant naturellement le droit de choix libre de la religion. C'est seulement par le respect de la croyance religieuse des masses qu'on peut unir davantage de gens afin de se consacrer au redressement de la nation chinoise et d'édifier en commun un meilleur monde. Le PCC n'a pas de raison de ne pas s'entendre avec la religion et ne pas envisager la religion de façon prudente et amicale.

Dans la Constitution de la République populaire de Chine, il est stipulé que « les citoyens chinois jouissent de la liberté de religion. Aucun organisme d'État, aucun groupement social, aucun individu ne peut contraindre un citoyen à épouser une religion ou à ne pas la pratiquer, ni adopter une attitude discriminatoire à l'égard du citoyen croyant ou du citoyen incroyant. L'État protège la pratique religieuse normale. » En 2004, la Chine a promulgué les Dispositions relatives aux affaires religieuses – premiers règlements administratifs dans ce domaine. Ces dispositions précisent les droits des organisations religieuses et des croyants d'organiser des activités religieuses, d'établir des instituts de formation religieuse, de publier des textes religieux, de gérer la propriété religieuse et de développer des échanges avec d'autres pays, et standardisent en même temps les actions administratives des départements concernés du gouvernement pour assurer contre toute atteinte les droits et intérêts légitimes des croyants, des organisations religieuses et des lieux d'activité religieuse.

Actuellement, on compte en Chine plus de 100 millions de fidèles de diverses religions, plus de 3 000 organisations religieuses nationales et locales, plus de 100 000 lieux de culte et quelque 300 000 membres des divers clergés. Si on visite à Beijing des églises catholiques comme l'église de l'Immaculée-Conception, des temples taoïstes comme Baiyunguan (temple du Nuage blanc) et bouddhistes comme Yonghegong, ou des mosquées comme Niu Jie, on y verra une foule de fidèles. De là on obtient la réponse à la question « les citoyens chinois peuvent-ils participer librement aux activités religieuses ? ».

Pendant une fête religieuse traditionnelle au Tibet, un Lama sonne la trompette sur le toit d'or du monastère de Jokhang.



China.org.cn    2006/11/24

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