Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies tiendra le 20 février une session extraordinaire pour discuter de l'impact de la crise financière et économique sur les pauvres, a annoncé vendredi à Genève le président du Conseil, l'ambassadeur du Nigeria auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Ilhoeghian Martin Uhomoibhi.
La session aura lieu à la demande du Brésil et de l'Egypte au nom des pays africains, a indiqué l'ambassadeur Uhomoibhi.
"La tenue de cette session, je crois, est un signe important du Conseil des droits de l'homme que nous devrions et pouvons répondre à tous les nouveaux défis qui ont des impacts sur les droits de l'homme", a dit M. Uhomoibhi.
"L'espoir de cette session est d'envoyer un message fort que les droits de l'homme ne devraient pas être négligés et qu'on ne laisserait pas les droits de l'homme noyés par la crise financière actuelle qui touche la vie de nous tous, en particulier la vie des plus vulnérables dans nos sociétés respectives", a déclaré l'ambassadeur nigérian. |