Yu Bangli, économiste en chef du ministère chinois des Chemins de fer, a déclaré samedi que la Chine avait suffisamment d'argent pour financer ses programmes de construction de lignes à grande vitesse.
Yu Bangli a souligné que le niveau d'endettement des chantiers à grande vitesse était garanti et raisonnable et qu'il y avait peu de risque qu'une crise budgétaire se produise.
En 2009, le ratio des dettes sur capitaux propres de ces projets était de 52%, beaucoup moins que dans d'autres pays, a-t-il rappelé.
Pour éviter les risques budgétaires, le ministère a exigé que les capitaux propres d'un projet de chemin de fer à grande vitesse ne devaient pas être inférieurs à 50% de l'investissement total.
Yu Bangli a souligné que le gouvernement central et les collectivités locales attachaient une grande importance à la construction de lignes à grande vitesse et que chaque année elles participaient davantage à leur financement.
Une somme importante provient de capitaux privés et un large éventail de moyens de financement sont utilisés comme l'émission d'actions et d'obligations.
La Chine possède actuellement 3 300 km de chemins de fer à grande vitesse, sur lesquels les trains peuvent rouler à une vitesse en moyenne de 350 km/h. Le pays envisage d'élargir son réseau à 13 000 km d'ici 2010, indique le ministère des Chemins de Fer.
Dans le cadre du projet de relance de 4 000 milliards de yuans (585,7 milliards de dollars), 600 milliards de yuans (88 milliards de dollars) ont été investis en 2009 dans la construction ferroviaire, en hausse de 80%.
Pour 2010, le gouvernement a prévu de dépenser un record de 823,5 milliards de yuans (120,7 milliards de dollars) pour agrandir le réseau ferroviaire.
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