Les conditions de vie déséquilibrées au Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, sont plutôt un problème régional qu'un problème ethnique, a déclaré dimanche à Beijing Nur Berkri, président du gouvernement de la région autonome du Xinjiang.
La disparité est surtout visible entre les différentes régions et entre les habitants urbains et ruraux, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse en marge de la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois).
Au Xinjiang, le sous-développement est souvent dû aux facteurs historiques, aux ressources naturelles, aux conditions environnementales et au faible niveau de production, plutôt qu'aux facteurs ethniques, a-t-il indiqué.
Les ethnies minoritaires vivant dans des régions relativement développées bénéficient de conditions de vie supérieures à celles des habitants Han vivant dans les régions moins développées du Xinjiang, a-t-il fait remarqué.
Ces dernières années, la vie de la population locale s'est améliorée de manière constante au Xinjiang, notamment grâce à la campagne de développement des régions occidentales, initiée par le gouvernement central il y a dix ans.
"Nous sommes convaincus que la disparité au Xinjiang diminuera progressivement", a-t-il conclu.
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