Les accusations de la société Google, selon laquelle elle a été l'objet de piratages informatiques originaires de Chine et ses insinuations visant le gouvernement chinois sont "sans fondement et irraisonnés", a déclaré le mardi 2 mars, Zhao Qizheng, porte-parole de la 3e session plénière du 11e Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC).
Il a fait ces remarques lors d'une conférence de presse organisée à la veille de la session annuelle qui doit s'ouvrir le mercredi 3 mars.
Les lois et réglementations chinoises interdisent strictement toute forme de cyberattaque et prévoient des sanctions contre ceux qui les violent, a affirmé Zhao Qizheng.
En janvier, David Drummond, vice-président chargé du développement et des affaires juridiques de Google, a écrit dans son blog que la compagnie était en train de "reconsidérer la faisabilité de ses opérations en Chine."
Drummond a évoqué une possible cessation d'activité de Google en Chine, en raison de ses divergences avec la Chine sur la régulation d'Internet et d'une attaque d'envergure en provenance de ce pays à l'encontre de la compagnie.
Rappelant sa propre expérience professionnelle quand il appartenait au bureau de l'Information du Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement chinois), Zhao Qizheng a révélé qu'en 2005 Google avait étudié "mot après mot" les lois et réglementations chinoises avant son entrée dans le marché chinois et qu'elle s'était engagée à les respecter.
"Maintenant elle (google) se dit l'objet de piratages informatiques originaires de Chine et insinue qu'elle est attaquée par le gouvernement chinois. C'est absolument sans fondement et irraisonné", a-t-il déclaré.
En Chine, Internet est ouvert et continue à fournir un environnement favorable aux investisseurs étrangers. Le pays protègera les droits légitimes de ces derniers, a ajouté Zhao Qizheng.
|