Les pollueurs ne doivent pas s'approcher du Yangtsé, selon un membre de la CCPPC

• La Chine doit empêcher tout pollueur potentiel de s'approcher du Yangtsé, le plus long fleuve du pays, en modifiant les normes de pollution ainsi que la disposition industrielle, a indiqué samedi Chen Qinghua, membre du 11e Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC, organe consultatif politique suprême de Chine).

  "Il nous faut établir des quotas et élever les normes de pollution pour les usines potentiellement polluantes le long du Yangtsé afin de se débarrasser de la pollution," a estimé Chen, également président du Comité provincial du Comité révolutionnaire du Kuomintang pour le Jiangxi.

  Un rapport mensuel sur la qualité de l'eau de surface en Chine montre que le Yangtsé était légèrement pollué en décembre 2008 et que ses affluents étaient affectés par une pollution de niveau moyen, selon le ministère de la Protection de l'Environnement.

  Sur les 21 000 compagnies chimiques de la Chine, près de 10 000 se trouvent le long de ce fleuve long de 6 300 km, selon Chen. Plus de 20 parcs d'industrie chimique sont également en construction.

  Les gouvernements locaux, se disputant les sources d'eau, ont construit plus de 40 000 réservoirs le long du fleuve et de ses affluents, ce qui a dégradé davantage le système écologique du Yangtsé, a-t-il déploré.

  Le gouvernement s'efforce actuellement de stimuler la demande intérieure et d'augmenter les investissements sur fond de crise financière mondiale, a-t-il dit.

  "Nous devons saisir cette opportunité pour améliorer les installations de traitement des eaux usées dans les villes, et agir plus rapidement pour modifier la disposition et la structure industrielles le long du Yangtsé," a conclu Chen.