La Chine continuera à participer au projet international de fusion nucléaire qui a pour but de trouver une solution durable pour produire de l'énergie, a indiqué le scientifique chinois Wan Baonian, mardi à Beijing, suite à la suspension des fonds des Etats-Unis.
Il a fait ces remarques en marge de la session annuelle de l'organe consultatif politique du pays.
"Cela n'affectera pas la participation de la Chine au projet ITER International Thermonuclear Experimental Reactor," a dit Wan à l'agence Xinhua.
ITER est le plus grand programme de recherche scientifique de coopération multinationale et destiné à étudier la faisabilité scientifique et technique du réacteur à fusion nucléaire le plus avancé du monde. L'installation a été décrite comme "le Soleil artificiel", car elle créera les conditions similaires à celles des réactions de fusion nucléaire solaire.
L'accord ITER est entré en vigueur le 28 octobre 2007. Parmi ses membres, l'Union européenne doit payer 45,4% du budget total d'ITER, alors que la Chine est responsable de 9,1% du budget. Mais les Etats-Unis, qui avaient promis 160 millions de dollars pour le projet, ont suspendu cette année leur participation financière au projet pour des raisons budgétaires.