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Les dix premiers plans quinquennaux de la Chine nouvelle

En tant qu'une partie composante du plan économique d'Etat, le « plan quinquennal » est destiné principalement à planifier la construction d'importants projets, la distribution des forces productives et les importants rapports entre les divers secteurs économiques, et à déterminer les objectifs du développement économique à long terme et son orientation. En 1953, année qui a suivi la période de relèvement de l'économie (1949-1952), la Chine a commencé à exécuter le premier plan quinquennal, suivi des neuf autres plans quinquennaux, sauf les années 1963-1965 qui étaient une période de réajustement de l'économie nationale. Actuellement, on est en train d'étudier et d'élaborer le 11e plan quinquennal.

Le premier plan quinquennal (1953-1957) de développement économique a été formulé sous la présidence des camarades Zhou Enlai et Chen Yun et sous la direction directe du Comité central du PCC (Parti communiste chinois).

Les tâches essentielles du premier plan quinquennal sont les suivantes :

Concentrer les forces du pays pour jeter les premières bases de l'industrialisation de la Chine, en construisant 694 ouvrages de grandes ou moyennes dimensions, centrés sur les 156 projets de construction bénéficiant de l'aide de l'Union soviétique ; développer un certain nombre de coopératives agricoles de propriété collective afin de jeter la base de la transformation socialiste de l'agriculture et de l'artisanat ; et entraîner l'industrie et le commerce capitalistes dans la voie du capitalisme d'Etat afin de jeter la base de la transformation socialiste de l'industrie et du commerce privés.

Durant ce quinquennat, les tâches de la transformation socialiste de l'agriculture et de l'artisanat individuels et de l'industrie et du commerce privés ont été accomplies pour l'essentiel. Les travaux de construction ont été aussi menés à bonne fin à la fin de 1957, grâce aux forces du peuple chinois et à l'aide énergique de l'Union soviétique et d'autres pays. La Chine a pu ainsi jeter les premières bases de son industrialisation socialiste, et établir pour l'essentiel les rapports de production socialistes. Dans le revenu national, la part de l'économie publique, de l'économie coopérative et de l'économie mixte Etat-privé est passée de 21,3% en 1952 à 92,9% en 1957. En cinq ans, les 55 milliards de yuans ont été investis dans la construction d'infrastructure, et l'actif immobilier s'est accru de 46,05 milliards de yuans, soit 1,9 fois celui de tout le pays en 1952. La mise au service de 595 ouvrages grands ou moyens a instauré l'ossature de l'industrie chinoise. La valeur globale de la production industrielle s'est accrue de 128,6% par rapport à 1952. En cinq ans, la production totale de l'acier a été de 16,56 millions de tonnes, soit 218% la production totale des 49 ans allant de 1900 à 1948. La production du charbon a atteint 131 millions de tonnes, soit une croissance de 98% par rapport à 1952. La structure économique a changé, avec le passage de 30% en 1949 à 56,5% pour la part de l'industrie dans la valeur globale des productions industrielle et agricole. En 1957, la production céréalière a atteint 195,05 millions de tonnes, et celle du coton, 16 400 tonnes, dépassant l'objectif fixé dans le plan.

Des problèmes existaient au cours de la mise en œuvre du premier plan quinquennal : premièrement, le développement de la production agricole retardait sur celui de la production industrielle. En définissant l'un des indices importants de l'industrialisation du pays en les termes que la part de l'industrie doit représenter 70% de la valeur globale des productions industrielle et agricole et que les moyens de production doivent représenter 60% de la valeur globale de la production industrielle, on a négligé dans une certaine mesure le développement de l'agriculture ; en 1956, une politique aventuriste s'est généralisée, de sorte que les investissements à la construction de l'infrastructure se sont accrus de 70% par rapport à 1955, et ont dépassé ceux des années 1953 et 1954. La part des crédits consacrés à l'infrastructure est passée de 30,2% à 48% dans les dépenses financières, causant ainsi un gros endettement de l'Etat ; la transformation socialiste s'est déroulée de manière hâtive, laissant des séquelles prolongées.

Le 2e plan quinquennal (1958-1962)

Le VIIIe congrès du PCC, tenu en septembre 1956, a approuvé le rapport sur la proposition relative au deuxième plan quinquennel de développement de l'économie nationale, élaboré sous la présidence de Zhou Enlai. Il est défini dans la proposition que le 2e plan quinquennal doit principalement :

1. poursuivre la construction de l'industrie centrée sur l'industrie lourde, promouvoir la rénovation technique de l'économie nationale et jeter des bases solides pour l'industrialisation socialiste du pays ;

2. accomplir continuellement la transformation socialiste, consolider et élargir la propriété collective et la propriété publique ;

3. continuer de développer l'industrie, la production agricole et l'artisanat, de développer les transports et le commerce de manière appropriée, sur la base de l'expansion de l'infrastructure et de la poursuite de la transformation socialiste ;

4. travailler activement pour former du personnel compétent, renforcer les recherches scientifiques afin de répondre aux besoins du développement économique et culturel socialiste ;

5. renforcer la défense nationale et élever le niveau de vie matérielle et culturelle du peuple, sur la base du développement de la production industrielle et agricole.

Les principaux objectifs du 2e plan quinquennal sont : la valeur de la production industrielle doit doubler et celle de la production agricole, de 35% ; la production de l'acier doit atteindre 10,6-20 millions de tonnes ; les investissements à la construction d'infrastructure doivent doubler environ par rapport au 1er quinquennat et représenter 40% environ dans les revenus financiers, au lieu de 35% durant le premier quinquennat. Le revenu moyen des ouvriers, employés et paysans augmente de 25 à 30%.

Mais sous l'influence des idées aventuristes manifestées lors du VIIIe congrès du PCC, une grave tendance aventuriste a fait le jour dans l'élaboration et l'exécution du 2e plan quinquennal. De nombreux objectifs fixés dans le plan ont été modifiés sans cesse à la hausse. Le Bureau politique du CC du PCC a convoqué en août 1958 une réunion élargie pour discuter et approuver l' « Avis relatif au deuxième plan quinquennal » en faveur de l'élévation des objectifs. Selon cet avis, nous pouvons accomplir l'édification socialiste durant le 2e quinquennat et créer des conditions permettant le passage au communisme, mettre en place un système industriel indépendant, complet et puissant en 1962, dépasser la Grande-Bretagne et rattraper les Etats-Unis en ce qui concerne plusieurs produits importants. A cet effet, il a défini les objectifs suivants : en cinq ans, la valeur globale de la production agricole doit s'accroître de 270% et en 1962, la production céréalière doit atteindre 750 millions de tonnes, celle de la production de coton, 7,5 millions de tonnes. La production de l'acier doit atteindre 80 millions de tonnes, le charbon 900 millions de tonnes, et le filé de coton, 16 millions de balles. Les investissements à la construction d'infrastructure sont de l'ordre de 38,5 millliards de yuans pour financer quelque 1 000 importants projets de construction.

Le « grand bond en avant » et la « lutte contre la déviation de droite », déclenchés dès 1958, ont perturbé les principaux rapports de l'économie nationale, entraîné un déficit financier prolongé et rendu très difficiles les conditions de vie du peuple. L'édification économique ne pouvait plus se poursuivre selon les dispositions du 2e plan quinquennal. L'Etat a décidé donc de réajuster l'économie nationale. En faisant circuler le « Rapport sur le contrôle des objectifs du plan économique de 1961 », soumis par la Commission du plan d'Etat, et qu'il a approuvé, le CC du PCC a annoncé en septembre 1960 le principe de réajustement, de complètement, de consolidation et de l'élévation du niveau dans le domaine économique. Ce principe a été approuvé par la neuvième session plénière du CC issu du VIIIe congrès du PCC en janvier 1961.

Le 3e plan quinquennal (1966-1970)

Dès le début de 1964, l'étude et l'élaboration du 3e plan quinquennal ont commencé. Il y en avait deux projets : « les idées préliminaires sur le 3e plan quinquennal (1966-1970) » (Grandes lignes du compte rendu), rédigées par la Commission du plan d'Etat, discutées et approuvées en principe par la Conférence centrale du travail tenue en mai 1964, et les « Grandes lignes du compte rendu sur les arrangements du 3e plan quinquennal », élaborées en septembre 1965 par la Commission du plan d'Etat, discutées et approuvées par les autorités centrales.

D'après les « Idées préliminaires », les tâches essentielles du 3e plan quinquennal ont été fixées selon l'ordre : agriculture, industrie légère et industrie lourde :

1. Développer considérablement l'agriculture afin de résoudre pour l'essentiel les problèmes de nourriture, d'habillement et d'articles d'usage courant selon différents critères ;

2. Renforcer de façon appropriée la défense nationale et s'efforcer de venir à bout des technologies faisant défaut ;

3. Renforcer les industries de base pour s'adapter au soutien à l'agriculture et au renforcement de la défense nationale, continuer d'élever la qualité des produits, d'en diversifier la gamme et d'augmenter la production afin de mieux baser l'édification économique sur la confiance en soi, et développer adéquatement les communications et transports, le commerce, la culture, l'éducation et les recherches scientifiques pour assurer un développement équilibré de l'économie nationale, avec des points de priorité.

Conformément au principe stratégique formulé par le CC du PCC : « Faire les préparatifs en vue de la guerre et des calamités naturelles, dans l'intérêt du peuple », la Commission du plan d'Etat a élaboré les « Grandes lignes du compte rendu sur les arrangements du 3e plan quinquennal », en septembre 1965. Dans ce document, il est défini en termes explicites que « le 3e plan quinquennal doit reposer sur les préparatifs pour la guerre et mettre au premier plan la construction de la défense nationale et l'accélération de la construction de l'arrière stratégique du pays ».

Les principaux objectifs économiques fixés dans « les Grandes lignes du compte rendu » ont été accomplis : la valeur globale des productions industrielle et agricole a dépassé le plan de 16,2-14,1% (2,2% de surpassement pour l'agriculture et 21,1% pour l'industrie) ; l'extraction du charbon brut représente 68,06 millions de tonnes, la puissance des groupes électrogènes, 8,604 millions de kW, l'extraction du pétrole, 27,77 millions de tonnes, le raffinage de l'acier, 6,527 millions de tonnes, l'extraction de minerais de fer, 35,901 millions de tonnes, l'ammoniaque synthétique, 2,444 millions de tonnes, les engrais chimiques, 2,0416 millions de tonnes, le ciment, 15,33 millions de tonnes, les matières plastiques, 187 000 tonnes, le filé de coton, 3,22 millions de tonnes et les fibres chimiques, 12 300 tonnes. 3 894 km de chemin de fer et 31 223 km de route ont été construits, et les ports maritimes ont accru leur capacité de manutention de 11,91 millions de tonnes.

Mais, durant le 3e quinquennat, la recherche d'un rythme rapide de développement et d'une forte accumulation de fonds a posé des obstacles au développement ultérieur de l'économie nationale.

Le 4e plan quinquennal (1971-1975)

L'élaboration du 4e plan quinquennal a commencé en 1970. Le Conseil des affaires d'Etat (gouvernement central) a convoqué une conférence nationale sur le travail de planification du 15 février au 21 mars 1970 pour déterminer le plan de développement économique de 1970, étudier, discuter et définir les « Grandes lignes du 4e plan quinquennal (projet) ». En septembre de la même année, ce document a été diffusé à titre de référence à la deuxième session plénière du CC issu du IXe congrès du PCC. En mars 1971, le CC du PCC a approuvé et fait circuler le plan de 1971, avec comme annexe un certain nombre d'objectifs contenus dans les « Grandes lignes du 4e plan quinquennal (projet) ».

Selon les « Grandes lignes du 4e plan quinquennal (projet) », les principaux objectifs économiques sont les suivants : la valeur globale des productions industrielle et agricole doit augmenter de 12,5% par an ; en cinq ans, les investissements budgétaires à la construction d'infrastructure totalisent 130 milliards de yuans ; en 1975, la production céréalière doit atteindre 300-325 millions de tonnes, celle de coton, 3,25-3,5 millions de tonne, l'acier, 35-40 millions de tonnes, le charbon brut, 400-430 millions de tonnes, l'électricité, 200-220 milliards de kWh, et le transport ferroviaire de marchandises, 900-1 000 millions de tonnes.

En juillet 1973, la Commission du plan d'Etat a rédigé les « Grandes lignes du 4e plan quinquennal (projet amendé) ». Dans ce projet amendé, de nombreux objectifs ont été modifiés à la baisse, par exemple la production d'acier a eu pour objectif 32-35 millions de tonnes, puis 30 millions de tonnes. La situation économique s'est améliorée en 1972 et 1973, et les principaux objectifs économiques ont été accomplis ou dépassés en 1973. C'était la meilleure année de croissance économique depuis la mise en œuvre du 1er plan quinquennal.

En 1975, dernière année du 4e plan quinquennal, l'objectif fixé dans le projet amendé a été accompli à 101,7% pour la valeur globale des productions industrielle et agricole (104,5% pour l'agriculture et 100,6% pour l'industrie), à 103,5% pour la production céréalière, à 96,5% pour la production de coton, à 79,7% pour la production d'acier, à 109,5% pour la production du charbon brut, à 110,1% pour la production du pétrole, à 103,1% pour la production de l'électricité, à 98,7% pour le transport ferroviaire des marchandises, à 101,6% pour les investissements budgétaires à la construction d'infrastructure et à 98% pour les revenus financiers.

Le 5e plan quinquennal (1976-1980)

En 1975, le CC du PCC a formulé le « Plan-cadre décennal pour le développement de l'économie nationale 1976-1985 (projet) » et dressé le 5e plan quinquennal.

Dans le 5e plan quinquennal, il est énoncé que durant les trois dernières années du plan, soit en 1978-1980, on doit mettre sur pied un système industriel et système de l'économie nationale indépendants et relativement complets. En mars 1978, le Plan-cadre décennal a été modifié de façon à demander la production de 60 millions de tonnes d'acier et de 250 millions de tonnes de pétrole en 1985, et la construction ou l'achèvement de 120 projets de construction de grande envergure, dont dix complexes sidérurgiques, neuf centres de production de métaux non-ferreux, huit centres houillers et dix grands champs d'hydrocarbures. De 1978 à 1985, les investissements à la construction d'infrastructure doivent donc représenter la somme totale des investissements des 28 années précédentes. Chaque année, l'investissement doit atteindre 70 milliards de yuans, ce qui dépasse la mesure du possible et va à l'encontre de la loi du développement économique. Peu de temps après la convocation de la troisième session plénière du XIe Comité central du PCC, celui-ci y a apporté une modification.

En ce qui concerne l'exécution du 5e plan quinquennal, en 1977 et 1978, le PNB, la valeur globale des productions industrielle et agricole et le revenu national se sont accrus considérablement, et la production des principaux produits industriels et agricoles a rattrapé ou dépassé le meilleur niveau de l'histoire. En 1977, la valeur globale des productions industrielle et agricole a atteint 505,5 milliards de yuans, soit un dépassement de 4,4% de l'objectif fixé dans le plan et une augmentation de 10,4% par rapport à 1976. En 1978, le produit social brut a atteint 684,6 milliards de yuans, soit une croissance de 13,1% par rapport à 1977. En 1978, le PNB a atteint 301 milliards de yuans, soit une croissance de 12,3% par rapport à 1977 et de 19,4%, à 1976. Pendant ces deux années, les recettes et les dépenses financières se sont accrues considérablement, et il y avait un léger excédent, ce qui a stoppé la détérioration de la situation financière résultant du déficit des trois années précédentes. Mais, il est apparu à l'époque une nette tendance à l'aventurisme, caractérisé par une exigence pressée du développement économique et la définition des objectifs élevés, entraînant ainsi un nouvel échec de l'édification économique. La troisième session plénière du XIe Comité central du PCC, tenue en décembre 1978, a souligné la nécessité d'agir conformément à la loi objective de l'économie et a avancé des tâches et pris des mesures de réajustement et de réforme. Cela a présagé la nouvelle période du développement de l'économie nationale qui allait sortir de la situation difficile et s'engager dans une nouvelle voie de recherches. En avril 1979, le principe de réajustement, de réforme, de remise en ordre et de consolidation a été formulé au cours de la Conférence centrale du travail et le réajustement de l'économie nationale a commencé.

Le 6e plan quinquennal (1980-1985)

Le 6e plan quinquennal a été élaboré pendant un temps relativement long, d'abord en tant qu'une partie composante du « Plan-cadre décennal 1976-1985 pour le développement de l'économie nationale », et puis conformément à la proposition contenue dans le Rapport sur l'activité du gouvernement de 1975. En février 1980, le Conseil des affaires d'Etat a décidé d'élaborer de nouveau un plan de long et moyen terme et d'étudier l'élaboration du 6e plan quinquennal. Puis, la Commission du plan d'Etat et des autres départements concernés ont fait des enquêtes, recherches et calculs pour rédiger le 6e plan quinquennal, et en ont organisé une évaluation scientifique par les experts. La Conférence nationale du plan, tenue en 1982, a été consacrée au projet du 6e plan quinquennal qui, en décembre 1982, a été approuvé officiellement par la cinquième session de la Ve APN (Assemblée populaire nationale) en décembre 1982. Cette session a également adopté une résolution appelant le peuple tout entier à lutter pour sa réalisation.

Le 6e plan quinquennel de développement économique et social a été élaboré conformément aux dispositions stratégiques prises par le XIIe congrès du PCC pour l'édification économique jusqu'à la fin du XXe siècle et un plan mûrement réfléchi, comme le 1er plan quinquennal, et un plan menant l'économie nationale en cours de réajustement à une voie de développement soutenu et sain.

Les tâches fixées par le 6e plan sont les suivantes :

1. La valeur globale des productions industrielle et agricole doit s'accroître de 4%, et si possible, de 5% ;

2. Faire en sorte que la quantité et la qualité des biens de consommation fournis correspondent en gros à la croissance du pouvoir d'achat et au changement de la structure de la consommation, et maintenir la stabilité essentielle des prix ;

3. Réduire considérablement la consommation de matériaux, notamment d'énergie, et coordonner la production des moyens de production et des biens de consommation ;

4. Procéder à la rénovation technique des entreprises existantes, de manière planifiée et avec priorités, entreprendre sur une large échelle l'innovation technique centrée sur l'économie de l'énergie et concentrer une certaine somme de fonds pour renforcer la construction des projets clés d'énergie et de transports afin de passer de manière fluide à l'exécution du 7e plan quinquennal.

5. Mener de façon organisée les forces scientifiques et techniques à venir à bout des problèmes scientifiques et techniques clés, à vulgariser et à utiliser les acquis scientifiques et techniques, développer énergiquement l'éducation, les sciences et la culture, promouvoir le développement de la civilisation matérielle et spirituelle socialiste ;

6. Renforcer la construction de la défense nationale et de l'industrie d'armement, ainsi que la capacité défensive du pays ;

7. Accroître les recettes financières de l'Etat au moyen du développement de la production, de l'élévation de la rentabilité économique et de la concentration appropriée de capitaux, afin d'augmenter progressivement les dépenses consacrées à l'édification économique et culturelle et d'assurer pour l'essentiel l'équilibre des recettes et des dépenses financières et des crédits ;

8. Développer énergiquement l'économie et le commerce, faire un usage efficace des capitaux étrangers, introduire activement les technologies avancées afin de promouvoir le développement économique et technologique du pays ;

9. Contrôler strictement la croissance démographique, résoudre judicieusement le problème de l'emploi dans les régions urbaines et rurales et améliorer les conditions de vie matérielle et culturelle sur la base du développement de la production et de l'élévation de la productivité ;

10. Renforcer la protection de l'environnement et empêcher l'aggravation de la pollution.

Les succès du 6e plan quinquennal sont impressionnants :

1. L'économie nationale s'est développée de manière générale et soutenue. La valeur globale des productions industrielle et agricole s'est accrue de 11% annuellement, et le PNB a atteint 778 milliards de yuans en 1985. Déduction faite de la hausse des prix, le PNB a augmenté annuellement de 10%.

2. La production des principaux produits a augmenté considérablement. En 1985, la production de l'acier a augmenté de 26,1%, celle du charbon, de 37,1%, celle de l'électricité, de 35,8%, celle du pétrole, de 17,9%, celle des céréales, de 21,4% et celle de coton, de 92,8% par rapport à 1980.

3. La construction d'infrastructure et la rénovation technique ont obtenu d'importants succès. Les entreprises du secteur public ont investi 530 milliards de yuans en biens immobiliers, ce qui a permis de construire et de mettre en fonctionnement 496 projets grands et moyens et de réaliser 200 000 rénovations techniques, et d'accroître ainsi les immobilisations de 380 milliards de yuans.

4. La situation financière s'est améliorée d'année en année. Les recettes financières ont augmenté annuellement de 15,9 milliards de yuans, soit une croissance de 12%, et l'équilibre s'est réalisé entre les recettes et les dépenses.

5. Les œuvres scientifique et technique, éducative et culturelle se sont révélées prospères.

6. Les échanges économiques et techniques avec l'étranger ont accédé à une nouvelle étape. Les exportations chinoises ont monté du 28e rang en 1980 au 10e rang en 1984 dans le monde.

7. Le revenu des habitants s'est accru considérablement, et leur vie a connu une amélioration notable.

Durant le sixième quinquennat, le développement économique a aussi rencontré des difficultés et des problèmes, notamment vers sa fin. L'accroissement excessif de l'investissement en biens immobiliers, des fonds de consommation et de l'émission monétaire a exercé une influence défavorable sur le développement stable ultérieur de l'économie.

Le 7e plan quinquennal (1986-1990)

En 1983, le Conseil des affaires d'Etat a déjà commencé la rédaction du 7e plan quinquennal et au premier semestre de 1985, il a formulé pour le CC du PCC une proposition relative au 7e plan quinquennal de développement économique et social. Cette proposition a été examinée et approuvée par le congrès du PCC en septembre 1985. Conformément à cette proposition, le Conseil des affaires d'Etat a soumis les dispositions du plan à une étude, un équilibrage et un calcul répétés pour mettre finalement au point le 7e plan quinquennal en mars 1986 et le soumettre à l'examen et à l'approbation de la quatrième session de la VIe APN. C'est la première fois dans l'histoire de l'édification planifiée socialiste de la Chine que l'Etat a formulé au début un plan complet pour le développement économique et social.

Le 7e plan quinquennal a observé les principes suivants :

1. Mettre toujours la réforme à la première place afin d'assurer une coordination et une stimulation réciproques entre la réforme et l'édification ;

2. Garantir pour l'essentiel l'équilibre entre l'offre et la demande, maintenir l'équilibre indépendant et réciproque des finances, des crédits, des matériaux et des devises étrangères ;

3. Accorder constamment une importance capitale à l'amélioration de la rentabilité économique, notamment à l'élévation de la qualité des produits, et résoudre judicieusement les rapports entre la rentabilité et la vitesse, entre la qualité et la quantité ;

4. Continuer à restructurer les secteurs d'activité afin de s'adapter au changement de la demande sociale et aux besoins de la modernisation de l'économie ;

5. Définir de manière appropriée l'investissement en biens immobiliers, modifier judicieusement la structure des investissements et accélérer la construction de l'industrie énergétique, des transports, des télécommunications et de l'industrie des matières premières ;

6. Transférer fermement le centre de gravité de l'édification à la rénovation technique des entreprises existantes, à leur reconstruction et à leur agrandissement, et suivre la voie de la reproduction élargie endogène ;

7. Accorder une importance stratégique aux œuvres scientifique et éducative, promouvoir le progrès scientifique et technique, et accélérer la mise en valeur de l'intelligence ;

8. Continuer résolument la politique d'ouverture et allier encore davantage l'édification économique du pays à l'élargissement des échanges économiques et technique avec l'étranger ;

9. Continuer d'améliorer les conditions de vie matérielle et culturelle sur la base du développement de la production et de l'élévation de la rentabilité économique ;

10. Renforcer l'édification de la civilisation spirituelle socialiste parallèlement au progrès de la civilisation matérielle ;

11. Continuer fermement de faire valoir l'esprit de lutte ardue et d'édification du pays avec ardeur et économie.

Il est défini dans le 7e plan quinquennal les principales tâches suivantes :

1. Poursuivre notre effort pour créer un environnement économique et social profitable à la réforme économique, assurer pour l'essentiel l'équilibre entre l'offre et la demande et permettre ainsi un déroulement encore plus heureux de la réforme afin de jeter les bases d'un système économique socialiste adapté aux conditions chinoises, en cinq ans ou un peu plus longtemps ;

2. Maintenir une croissance soutenue de l'économie et, à condition de contrôler l'ensemble des investissements en biens immobiliers, renforcer énergiquement la construction de projets clés, la rénovation technique et l'exploitation de l'intelligence, et assurer matériellement, techniquement et personnellement la continuité du développement économique et social dans les années 90.

3. Continuer à améliorer les conditions de vie sur la base du développement de la production et de l'élévation de la rentabilité économique.

Les objectifs fixés par le plan sont les suivants :

Accroître en cinq ans la valeur globale des productions industrielle et agricole de 38%, de 6,7% en moyenne par an, dont 4% pour l'agriculture et 7,5% pour l'industrie ;

Le PNB augmentera de 44%, soit 7,5% tous les ans ;

En 1990, la production des principaux produits industriels et agricoles représentera respectivement : 425-450 millions de tonnes de céréales, 4,25 millions de tonnes de coton, 550 milliards de kWh d'électricité, 1 milliard de tonnes de charbon brut, 150 millions de tonnes de pétrole, 55-58 millions de tonnes d'acier, transport de 9,4 milliards de tonnes de marchandises ;

1 296 milliards de yuans d'investissement en biens immobiliers, dont 896 milliards du secteur public (500 milliards à la construction d'infrastructure, 276 milliard à la rénovation technique et 120 milliards à d'autres fins), et augmentation de 600 milliards de yuans en immobilisations ;

Popularisation progressive de l'enseignement obligatoire de neuf ans, et formation en cinq ans de 5 millions de travailleurs spécialisés de haut niveau, soit le doublement du chiffre du 6e quinquennat ;

Les importations et exportations doivent augmenter de 35%, et l'introduction de capitaux étrangers et de technologies avancées doit s'accroître en conséquence ;

Le niveau de consommation, déduction faite de la hausse des prix, doit s'élever de 5% en moyenne.

Maintenir continuellement l'équilibre des finances, des crédits, des matériaux et des devises étrangères de l'Etat.

Le 8e plan quinquennal (1991-1995)

La septième session du XIIIe CC du PCC, tenue en décembre 1990, a examiné et approuvé la « Proposition du CC du PCC sur l'élaboration du programme décennal pour le développement économique et culturel et du 8e plan quinquennal » et a avancé les tâches fondamentales et les principes et politiques relatifs au développement économique et culturel du pays en dix prochaines années. En mars 1991, la quatrième session de la VIIe APN a examiné et ratifié le « Rapport sur le programme décennal pour le développement économique et culturel et les grandes lignes du 8e plan quinquennal », présenté par le Conseil des affaires d'Etat. Durant le 8e quinquennat, la réforme et l'ouverture, et la modernisation de la Chine ont accédé à une nouvelle étape, marquée par les interventions importantes faites par le camarade Deng Xiaoping et le XIVe congrès du PCC.

L'économie nationale s'est développée de manière rapide et soutenue. Durant ce quinquennat, la plus grande réalisation consiste à atteindre, cinq ans avant terme, l'objectif stratégique de quadrupler le PNB en vingt ans, à partir de 1980. En 1995, le PNB a atteint 5 760 milliards de yuans, soit 4,3 fois plus que celui de 1980, déduction faite du facteur des prix. Cela constitue un succès extraordinaire et un jalon important dans l'histoire du développement économique de la Chine.

Durant cette période, la Chine s'est placée la première dans la monde quant à la production de certains produits importants comme le charbon, le ciment, la cotonnade, le téléviseur, les céréales, le coton et la viande. Sa production de l'acier et des fibres chimiques a occupé le deuxième rang et la production de l'électricité, le troisième rang.

La croissance économique annuelle était de 11% environ, soit de 4 points supérieure à celle du 7e quinquennat. Les fluctuations économiques n'ont jamais dépassé les cinq points. Selon les statistiques, parmi les huit plans quinquennaux, le 8e est celui qui a réalisé la croissance économique la plus rapide et le moins de fluctuations.

L'investissement en biens immobiliers s'est accéléré et la structure de l'économie est devenue plus rationnelle. Durant le 8e quinquennat, l'investissement en biens immobiliers a été de 3 890 milliards de yuans, soit une croissance annuelle de 17,9%, de 13,6% supérieure à celle du 7 quinquennat. Les investissements du secteur public se sont accrus de 22,9% par an, de loin au-dessus du niveau du 7e quinquennat qui était de 4,1%.

845 projets d'infrastructure grands ou moyens et 374 projets importants de rénovation technique ont été réalisés et mis en service durant le 8e quinquennat, ce qui permis aux principaux secteurs d'activités d'élever considérablement leur niveau technique, aux entreprises de mieux s'équiper et de renforcer leur compétitivité au marché.

Durant le 8e quinquennat, on a construit 5 800 km de chemin de fer, 3 400 km de chemin de fer à double voie, et 2 600 km de chemin de fer électrifié, 105 000 km de route dont 1600 km d'autoroute, accru la capacité de manutention des ports de 138 millions de tonnes, a construit 12 aéroports, posé 100 000 km de câbles en fibre optique, installé 58,95 postes de commutateurs téléphoniques, construit 75 millions de kW de groupes électrogènes et accru la production de l'électricité de 9% par an.

Durant cette même période, le premier secteur s'est accru de 4,1% par an, le secteur secondaire, de 17,3% et le secteur tertiaire, de 9,5%. Le rapport entre ces trois secteurs qui était de 28,4 :43,1 :28,5 à la fin du 6e plan quinquennal est devenu 20,3 :47,7 :32 à la fin du 8eplan quinquennal.

La réforme du système économique a connu un progrès spectaculaire : le système financier centré sur la séparation des impôts d'Etat et des impôts locaux et le système fiscal centré sur la TVA ont été établis et fonctionnent normalement. Par suite de la séparation des finances de caractère politique ou commercial, de l'alignement de la monnaie chinoise sur un panier de devises étrangères, de l'instauration du nouveau mécanisme de contrôle macro-économique et du renforcement du rôle du marché dans la répartition des ressources, une situation du développement simultané des divers secteurs économiques, avec le secteur public comme élément essentiel, a vu le jour.

Avec l'élargissement continu de l'ouverture du pays dans davantage de domaines et sur une échelle plus grande, a été mise en place la structure d'une ouverture généralisée : du littoral à l'intérieur du pays, des industries de traitement aux industries et aux dispositifs de base. L'exploitation et l'ouverture du bassin du Yangzi, dirigées par l'ouverture de Pudong, à Shanghai, constituent une mesure importante de la distribution géographique de l'ouverture vers l'extérieur, prise pendant le 8e quinquennat. Quelque 1 100 villes et districts chinois ont été ouverts, où ont été établies un grand nombre de zones de développement économique et 13 zones franches.

Durant le 8e quinquennat, le commerce extérieur s'est développé rapidement pour atteindre le chiffre de 1 014,5 milliards de dollars US, soit le double du 7e quinquennat et une croissance annuelle de 19,5% (12,8% durant le 6e quinquennat et 10, 6% durant le 7e quinquennat). Les exportations chinoises pendant un an ont dépassé la valeur de 100 milliards de dollars US et leur part dans le commerce mondial est passée de 1,6% durant le 7e quinquennat à 3%. La Chine a occupé ainsi le 11e rang dans le monde. Les réserves chinoises en devises étrangères ont atteint 73,6 milliards de dollars US, soit 5,6 fois celles de la fin du 7e quinquennat (11,1 milliards de dollars).

Les conditions d'existence ont continué à s'améliorer. Durant le 8e quinquennat, le revenu moyen des citadins et des ruraux a atteint 1 578 yuans, soit une croissance respective de 7,7% et de 4,5% par an, déduction faite de la hausse des prix, de loin supérieurs à 3,7% et 2,8% du 7e quinquennat. Les ventes au détail ont atteint une valeur totale de 6 727,5 milliards de yuans, soit une croissance annuelle de 10,6%, de loin supérieure à celle de 3,3% du 7e quinquennat, déduction faite de la haute des prix. A la fin de 1995, les épargnes des citadins et des ruraux étaient proches de 3 000 milliards de yuans, soit de 2 000 milliards supérieures à celles de la fin du 7e quinquennat.

Durant le 8e quinquennat, on a construit 4,3 milliards de m2 de maisons en ville et à la campagne, et à la fin de 1994, la surface habitée était de 20,5 m2 par personne à la campagne, et de 7,7 m2 en ville.

Pendant cette période, le nombre des travailleurs s'est accru de 50 millions de personnes, dont 37,4 millions en région urbaine. Le nombre des personnes pauvres est tombé de 85 millions à 65 millions.

La croissance démographique trop rapide a également été stoppée. L'accroissement naturel est tombé de 14,39‰ en 1990 à 10,55‰ en 1995. La radiodiffusion et la télévision ont couvert respectivement 78,7 et 84,8% des habitants, soit une augmentation respective de 4 et de 5 points par rapport à 1990.

Le 9e plan quinquennal (1996-2000)

Le 28 septembre 1995, la cinquième session plénière du CC issu du XIVe congrès du PCC a approuvé la « Proposition relative au 9e plan quinquennal de développement économique et social et aux objectifs de long terme de 2010 ». C'est le premier plan de long et moyen terme de la Chine, dans les conditions de l'économie de marché socialiste, et un programme transéculaire pour le développement.

Les principaux objectifs du 9e plan quinquennal sont les suivants :

En 2000, où la population aura augmenté de 300 millions de personnes environ, le PNB par personne quadruplera par rapport à 1980 ;

Eradiquer pour l'essentiel la pauvreté et faire jouir au peuple d'un niveau de vie relativement aisé ;

Accélérer l'instauration du système des entreprises modernes et jeter les premières bases de l'économie de marché socialiste.

Les principaux objectifs du développement économique et social pour 2010 consistent à doubler le PNB par rapport à 2000 et à mettre sur pied un système de l'économie de marché socialiste relativement perfectionné.

Lors de la quatrième session de la VIIIe APN, tenue en mars 1996 à Pékin, le premier ministre Li Peng a présenté, au nom du Conseil des affaires d'Etat, le rapport sur le 9e plan quinquennal de développement économique et social et les grandes lignes de l'objectif de long terme pour 2010 . Il est défini dans ce rapport les objectifs à atteindre et les principes directeurs pour les 15 prochaines années.

Le 10e plan quinquennal (2001-2005)

Les principaux objectifs du 10e plan quinquennal sont les suivants :

La croissance économique sera de 7% environ par an, et en 2005, le PNB atteindra 12 500 milliards de yuans, et le PIB par personne atteindra 9 400 yuans, calculés à base des prix de 2000. En cinq ans, la création d'emplois et le transfert de la main-d'œuvre rurale absorberont respectivement 40 millions de personnes, et le taux de chômage inscrit sera maintenu à 5% environ en région urbaine. Le niveau global des prix restera stable et la balance des paiements internationaux, équilibrée, pour l'essentiel.

Sur le plan de la restructuration économique, la structure industrielle sera optimisée de sorte que la compétitivité internationale des entreprises sera renforcée. En 2005, la part de la valeur ajoutée du premier secteur, du secteur secondaire et du secteur tertiaire dans le PIB représente respectivement 13%, 51% et 36%, et la part de leur personnel représente respectivement 44%, 23% et 33% dans la population active du pays. Le niveau de l'informatisation s'est élevée sensiblement dans l'économie nationale et la société. L'infrastructure s'est améliorée encore davantage. L'écart régional du développement a effectivement cessé de s'accroître. L'urbanisation s'est développée.

Les objectifs dans les domaines de sciences et techniques, et de l'éducation sont les suivants : les fonds destinés aux recherches et au développement représenteront plus de 1,5% du PIB en 2005, de sorte que la capacité de l'innovation scientifique et technique sera plus grande, et que le progrès technologique s'accélérera. L'éducation se développera plus vite à tous les échelons et dans tous les domaines. On consolidera les résultats de la popularisation de l'enseignement obligatoire de neuf ans, le taux de scolarisation brute sera respectivement supérieur à 90% dans l'enseignement secondaire du premier cycle, de 60% dans l'enseignement secondaire de deuxième cycle et de 15% environ dans l'enseignement supérieur.

Les principaux objectifs du développement durable sont :

L'accroissement naturel de la population ne dépassera pas 9‰ et la population totale du pays ne dépassera pas 1,33 milliard d'habitants en 2005. La dégradation de l'écologie cessera de s'aggraver. La couverture forestière s'étendra à 18,2% du territoire, et l'espace vert représentera 35% de la superficie des zones bâties des villes. La qualité de l'environnement s'améliorera dans les régions urbaines et rurales. Le rejet total des principaux polluants sera réduit de 10% par rapport à 2000. L'économie et la protection des ressources connaîtront les premiers succès.

Sur le plan des conditions de vie, on élèvera considérablement la qualité de la vie et les services publics fondamentaux. Le revenu disponible des citadins et le revenu net des ruraux augmenteront de 5% environ. En 2005, la surface bâtie dont disposeront les citadins par personne s'accroîtra à 22 m2. La TV par câble accédera à 40% des maisons dans tout le pays. Les soins médicaux et l'hygiène dans les villes, et les équipements médicaux à la campagne continueront à s'améliorer. Le niveau de santé s'élèvera davantage. Les installations de culture et de sport continueront à se multiplier et serviront davantage de personnes. La vie culturelle sera plus riche. Les mœurs et l'ordre sociaux s'amélioreront.

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