Les départements gouvernementaux à
divers échelons doivent faire valoir leur pouvoir de régulation
pour empêcher que les prix de l'immobilier, actuellement en forte
croissance, ne continuent d'augmenter, ont indiqué des députés
présents à la session annuelle de l'Assemblée populaire nationale
(APN-parlement chinois).
Zheng Gongcheng, député et
vice-doyen de la Faculté des Ressources humaines de l'Université du
Peuple de Chine, a attribué la relative confusion du secteur
immobilier à une supervision administrative inappropriée qui a
laissé « la hausse déraisonable » des prix de l'immobilier avoir
lieu.
« Les promoteurs immobiliers ont
réalisé des profits excessivement élevés sur ce marché immobilier
pour le moins chaotique », a affirmé Zheng, appelant les
départements gouvernementaux à proposer plus de logements à bas
prix pour les plus nécessiteux et les personnes à faibles
revenus.
Il est un fait que l'achat d'un
appartement est devenu dans de nombreuses villes la première
préoccupation des salariés, dont les revenus augmentent beaucoup
plus lentement que les prix de l'immobilier.
Dans le centre-ville de Shanghai,
métropole de l'est de la Chine, le prix des logements de luxe
atteint parfois 50 000 yuans (environ 6 050 dollars) par m2, une
somme équivalant aux revenus annuels d'un citadin ayant un bon
emploi, a indiqué le député Yu Guosheng, venu de Shanghai.
Selon le Bureau d'Etat des
Statistiques, le prix moyen des logements commerciaux s'est établi
à 2 777 yuans (335 dollars) par m2 au cours des neuf premiers mois
2004, soit une hausse de 13 % en base annuelle.
xinhuanet 2005/03/11
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