La loi anti-sécession, actuellement
en débat à l'Assemblée populaire nationale (APN-parlement chinois),
constitue à la fois un argument majeur pour le développement des
relations entre les deux rives du Détroit de Taïwan et la
réunification pacifique du pays, et une force de dissuassion contre
les indépendantistes taïwanais, a annoncé jeudi 10 mars à Beijing
un conseiller politique.
« Le continent chinois et Taïwan
appartiennent à une seule et même Chine. Alors qu'actuellement, la
situation entre les deux rives constitue un grave défi et que la
souveraineté et l'intégrité territoriale sont gravement menacées,
l'élaboration de cette loi est à la fois nécessaire et de
circonstance », a souligné Cheng Zhen Shu durant la session
annuelle de la Conférence consultative politique du Peuple chinois
(CCPPC) qui a lieu en ce moment.
Au nom du Comité central de la Ligue
démocratique de l'auto-gouvernement de Taïwan et de la Fédération
nationale de Chine des Compatriotes de Taïwan, Wu Guozhen, membre
du Comité national de la CCPPC, a exprimé, lors de la session en
cours, le ferme soutien dont bénéficient les quatre axes définis
par Hu Jintao à propos du problème de Taïwan et la loi
anti-sécession au sujet de laquelle les députés délibèrent en ce
moment.
Il a aussi appelé les compatriotes
taïwanais à rejoindre le peuple du continent pour aller vers la
paix, le développement et la réunification, car la loi
anti-sécession est en accord avec les intérêts fondamentaux de la
nation chinoise dans son ensemble.
xinhuanet 2005/03/11
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