La lutte contre la grippe aviaire
pourrait être plus difficile que prévue en raison de la pénurie
d'un système de contrôle de santé publique dans les régions rurales
chinoises où l'épidémie sévit fréquemment, a averti vendredi 4 mars
à Beijing un membre du Comité national de la Conférence
consultative politique du Peuple chinois (CCPPC).
« Il est possible qu'il soit plus
difficile de prévenir et de contrôler la grippe aviaire que le
Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), et les efforts doivent
être concentrés dans ce sens », a souligné Feng Lida présent à la
session du 10e Comité national de la CCPPC en cours à Beijing.
Le SRAS frappe normalement les êtres
humains dans les zones urbaines, alors que la grippe aviaire
s'attaque plutôt aux volailles dans les campagnes, a indiqué Feng.
Un système de surveillance médicale de pointe devra être installé
dans les villes en vue de détecter le SRAS dans un premier temps,
a-t-il déclaré.
Les vastes régions rurales ne sont
pas équipées d'un mécanisme complet répondant aux cas d'urgence
médicaux dont la grippe aviaire, de plus la détection des maladies
animalières est encore plus difficile que pour les hommes.
Un laboratoire spécifique destiné à
la grippe aviaire et un réseau d'informations entre les campagnes
et les instances médicales devraient être établis le plus tôt
possible, a affirmé Feng.
xinhuanet 2005/03/04
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