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Des députés chinois appellent à la punition judiciaire contre l'avortement motivé par le choix des sexes

Des députes à l'Assemblée populaire nationale (parlement chinois) ont proposé de rédiger une loi pénale contre l'avortement dû au choix des sexes et la vérification du sexe foetal à but non médical.

« Le déséquilibre des sexes posera des problèmes pour les mariages dans l'avenir et conduira même à une instabilité sociale », a indiqué Xu Zhihong, membre du comité permanent de l'APN, lors d'un débat sur ce problème.

M. Xu, aussi président de l'Université de Pékin, a dit que l'avortement de ce genre nuit à la santé des femmes. Pas mal de femmes enceintes ont perdu la vie dans cette aventure fâcheuse. »

Traditionnellement, les Chinois préfèrent le fils à la fille, car le premier est considéré comme étant plus apte à entretenir sa famille et à aider ses parents âgés. Par ailleurs, dans l'esprit de certains, notamment à la campagne, le garçon est considéré comme le continuateur de la lignée ancestrale.

Depuis que le pays pratique la politique de planification familiale « un seul enfant pour chaque couple », l'obstination d'avoir un garçon mène des femmes portant une fille à se faire avorter ou à abandonner la nouveau-née.

Le rapport des sexes masculin et féminin des bébés dans ce pays est actuellement de 117/100 contre 108/100 en 1982.

Bien que la pratique de l'échographie motivée par le choix du sexe soit interdite officiellement, beaucoup de cliniques opèrent toujours à la seule condition d'être payées.

Des juristes préconisent que des peines soient infligées à ces contrevenants au lieu des sanctions administratives et des amendes que l'on adopte maintenant. Jusqu'ici, seuls les opérateurs sauvages sont passibles de punitions judiciaires.

Une dizaine de membres du comité permanent de l'APN ont proposé d'insérer dans le code pénal une clause punitive contre le médecin qui divulgue le sexe du foetus ou pratique l'avortement motivé par le choix du sexe.

Mais certains y sont opposés. « Révéler le sexe du foetus va à l'encontre de la déontologie d'un médecin. Cependant cette faute seule ne constitue pas un crime », a répliqué Qiu Xinglong, un professeur en droit à l'Université Xiangtan au Hunan. Il pense que la révélation ne doit être punie que lorsqu'elle mène à l'avortement illégal.



peopledaily    2005/03/03

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