L'organe de la discipline du Parti communiste chinois (PCC) s'est engagé à renforcer la surveillance de tous les adhérents du Parti et à combattre la corruption durant les cinq prochaines années.
Dans le but d'assurer une gouvernance intègre, la Commission centrale de contrôle de la discipline du PCC a demandé aux membres du Parti, dans un rapport publié lundi, de "continuer à tirer la sonnette d'alarme contre la corruption", car il s'agit d'une lutte "longue, complexe et ardue".
La commission a publié le texte intégral de son rapport d'activité soumis au 18e Congrès national du PCC et approuvé par le congrès le 14 novembre.
Le PCC a promis de sanctionner de manière sévère les fonctionnaires corrompus et de déployer des efforts importants face aux affaires d'abus de pouvoir, de pots-de-vin, de comportements dépravés, de manquements aux devoirs ainsi que d'atteintes graves aux droits et intérêts économiques, politiques et individuels du peuple, selon le rapport.
Le document considère la surveillance et l'éducation comme des armes puissantes pour lutter contre la corruption. "Intensifier la restriction et le contrôle du pouvoir est essentiel pour prévenir efficacement la corruption", souligne le rapport.
La commission a également mis l'accent sur le rôle des forces de surveillance en dehors du Parti, telles que les assemblées populaires, les organes de consultation politique, les organes judiciaires et les médias.
"Les problèmes signalés par les médias et sur Internet doivent être traités en temps opportun", affirme le rapport.
Ce document fait le bilan des expériences obtenues sur le plan de la lutte contre la corruption au cours des cinq dernières années et avance des propositions pour les cinq ans à venir.