ACCUEIL 2003 | 2004 | 2005 E-mail de l'éditeur


Les services médicaux et sanitaires

On compte en Chine 1,51 médecin et 2,45 lits pour mille personnes. Dans les métropoles comme Beijing, Shanghai, Tianjin et Chongqing, ont été construits de nombreux hôpitaux généraux et différents hôpitaux spécialisés de haut niveau avec des services anticancéreux, cardio-cérébro-vasculaires, ophtalmologiques et odontologiques, des services de médecine traditionnelle chinoise et des services contre les maladies contagieuses ; et dans les villes de moyenne importance de toutes les provinces et régions autonomes, des hôpitaux généraux ou spécialisés ont été équipés d'installations complètes modernes. A l'heure actuelle, un réseau de services médicaux, sanitaires et prophylactiques à trois niveaux (district, canton et village) a été créé dans la plupart des régions rurales. Dans les districts, ont été créés des hôpitaux ; dans les cantons (bourgs), des centres de soins et dans les villages, des dispensaires. Grâce à l'instauration et au perfectionnement d'établissements médico-sanitaires et à la prise graduelle d'habitudes d'hygiène par les habitants, le cancer, les maladies cérébro-vasculaires et les maladies de cœur ont remplacé les maladies contagieuses et parasitaires comme causes principales de mortalité de la population chinoise ; en Chine, les maladies qui causent la mort sont presque les mêmes que dans les pays développés. Le niveau de santé des habitants de la ville et des campagnes s'est élevé considérablement, et l'espérance de vie moyenne de la population nationale est de 71,95 ans, soit 5 ans de plus que le niveau moyen mondial.

Donner la priorité à la prophylaxie est l'un des principaux objectifs du travail médico-sanitaire de la Chine. Dans les circonscriptions administratives de divers échelons, ont été créés des établissements dont la lutte contre les épidémies est la principale activité et qui sont chargés du contrôle et de l'administration du travail sanitaire et de la prophylaxie. Un réseau national de contrôle du travail sanitaire et de la prophylaxie a été ainsi tissé. Pour éliminer ou contrôler de manière efficace certaines maladies contagieuses et endémiques qui menacent gravement la santé du peuple, l'Assemblée populaire nationale et le Conseil des Affaires d'Etat ont promulgué des lois et des règlements en la matière comme la « Loi sur la prévention et le traitement des maladies contagieuses », le « Plan d'action pour l'éradication de la poliomyélite avant 1995 » et le « Programme pour l'éradication des maladies dues aux carences en iode avant l'an 2000 », si bien que la prévention et le traitement de ces maladies ont été renforcés davantage.

En mai 2003, le Conseil des Affaires d'Etat a promulgué les « Règlements sur les mesures d'urgence face aux incidents imprévus concernant la santé publique » ; cela prouve que la mise en place du système de mécanisme d'urgence face aux incidents imprévus concernant la santé publique est placée dans l'orbite de la légalité. L'Etat affectera une somme énorme à la mise en place de ce système afin de renforcer la réactivité et la capacité d'accueil du centre de secours d'urgence, du système de secours médicaux et du système d'information et de gestion des hôpitaux. Pour ce faire, il continue à renforcer sa coopération avec l'Organisation mondiale de la Santé.

Ces dernières années, grâce à la réforme du système médical et hygiénique des villes et à l'édification de la communauté d'agglomérations, les services sanitaires de quartiers, caractérisés par la priorité donnée à la prophylaxie, le traitement d'ensemble et la protection de la santé des habitants, s'étendent progressivement à la plupart des villes du pays, et sont bien accueillis par la population. Le développement des services sanitaires de quartiers s'adapte à l'urbanisation, au vieillissement de la population, à la mutation des maladies considérées comme causes principales de mortalité de la population et à l'évolution des couches sociales, favorisant ainsi l'amélioration des services sanitaires. A l'heure actuelle, un réseau de services sanitaires de quartiers, constitué principalement par des centres (ou stations) de services sanitaires de quartiers et complété par d'autres organismes médicaux de base, s'est mis en place progressivement dans les villes de grande et moyenne importance.

Depuis 2003, la Chine a commencé à établir un nouveau type de système médical coopératif dans les régions rurales. Les fonds nécessaires proviennent de trois sources : l'Etat, la collectivité et l'individu lui-même. Les cotisants, une fois malades ou hospitalisés, peuvent obtenir une certaine proportion de remboursement des frais médicaux. Selon le plan, ce système sera appliqué, en 2010, dans l'ensemble du pays. En même temps, la Chine a décidé d'établir et de mettre en application un système de secours et d'aide médicale dans les régions rurales. Les paysans pauvres gravement malades pourront obtenir une aide médicale. Fin 2005, ce système a été mis en place dans les régions rurales. Les fonds nécessaires provenant de sources diverses comme les fonds octroyés par des organismes financiers de divers échelons, les dons provenant de différents milieux sociaux, sont utilisés conformément à leur affectation.

Chine:
faits et chiffres 2005
Chine Tibet:
Faits et chiffres 2005
2004: de province en province
Connaissances générales sur la Chine
La structure de l'Etat
Le régime politique chinois
Le régime législatif de Chine
Le système judiciaire chinois
Copyright © China Internet Information Center. All Rights Reserved
E-mail: webmaster@china.org.cn Tel: 86-10-68326688 (20061010)