Sous le système de l'économie
planifiée, le gouvernement prenait en charge non seulement le
bien-être des fonctionnaires de l'Etat, comme leur pension de
retraite et leurs frais liés aux soins médicaux, mais aussi celui
des ouvriers et employés dans les entreprises et les établissements
d'utilité publique. Dès leur entrée dans une entreprise d'Etat ou
un établissement d'utilité publique, les employés bénéficiaient de
garanties toute leur vie durant. Il s'agissait d'un système
d'assurance peu coûteux, mais au fur et à mesure que la Chine entre
dans un type de société où les personnes âgées occupent une
proportion de plus en plus importante dans la population et où les
retraités deviennent de plus en plus nombreux (dans certaines
entreprises, le nombre de retraités dépasse même celui des employés
en poste), cela représente une charge assez lourde et une gêne pour
la production et l'exploitation de l'entreprise. A partir de 1990,
la Chine a donné une impulsion active à la réforme du système de
l'assurance-vieillesse, de l'assurance-chômage et de
l'assurance-maladie, et le Conseil des Affaires d'Etat a édicté des
règlements en la matière comme les « Règlements sur
l'assurance-chômage », les « Règlements provisoires sur la
perception des cotisations de sécurité sociale » et les «
Règlements sur la garantie du minimum vital pour les citadins », ce
qui a fourni les fondements juridiques nécessaires à la mise en
application du système de la sécurité sociale. A l'heure actuelle,
un système de garantie a été établi dans l'ensemble, qui,
indépendant des entreprises et des établissements d'utilité
publique, et avec une gestion socialisée, combine à la fois
l'assurance-vieillesse, l'assurance-chômage et
l'assurance-maladie.
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La couverture de la protection
sociale ne cesse de s'étendre, passant d'une couverture centrée
principalement sur les entreprises d'Etat et de propriété
collective à celle des entreprises de propriété non publique et des
établissements d'utilité publique ; les droits et intérêts des
travailleurs individuels sont également garantis. Fin 2005, 174,87
millions, 137,83 millions et 106,48 millions de personnes étaient
respectivement affiliés à l'assurance-vieillesse, à
l'assurance-maladie et à l'assurance-chômage.
Le système de minimum vital garanti
a été établi dans toutes les villes et les chefs-lieux de districts
de l'ensemble du pays, fournissant ainsi une garantie du minimum
vital pour les citadins dont le revenu moyen par famille est
inférieur au niveau de vie le plus bas de la région. En 2005, 22,34
millions de personnes ont reçu des indemnités de minimum vital,
assurant ainsi la survie de la population urbaine pauvre. Beaucoup
de régions rurales ont commencé à établir ce système.
Du fait qu'il existe chaque année en
Chine, un grand nombre d'actifs et de chômeurs supplémentaires et
un surplus de main-d'œuvre rurale, le problème de l'emploi devient
grave. Tout en poursuivant une politique positive de promotion de
l'emploi et tout en créant, par tous les moyens, des emplois et des
réemplois, le gouvernement s'efforce de perfectionner le système de
protection sociale pour coordonner les intérêts publics et
construire une société harmonieuse. De 2006 à 2010, le taux de
chômage inscrit dans les villes et bourgs de Chine sera limité à
moins de 5%.
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