La sécurité est, depuis le début, une des préoccupations majeures des Jeux de Londres. Mais, à moins de deux jours de l'ouverture des Jeux olympiques, il est de plus en plus question de la sécurité de cet événement, d'autant plus que le G4S ne serait pas en mesure d'assurer l'ensemble des missions initialement prévues
G4S, une société prestataire de services de sécurité, est chargée de veiller à la sérénité lors des JO de Londres. Cependant, la société ne serait pas en mesure de respecter ses engagements. L'armée britannique a dû déployer davantage de militaires que prévu pour les Jeux olympiques. Selon les médias, l'armée britannique devrait fournir 3 500 hommes supplémentaires, de crainte que G4S ne puisse pas remplir sa mission. Plus de 40 000 hommes, militaires et civils, seront mobilisés pendant les JO, et bénéficieront de l'appui d'un impressionnant dispositif de renseignement pour veiller à la sécurité des sites olympiques, des athlètes et des millions de visiteurs. Avant l'annonce du ministère de l'Intérieur, le contingent de sécurité regroupait 13 500 soldats, environ 12 500 policiers et plus de 16 000 gardes privés et bénévoles.
La décision de placer un système de missiles anti-aérien au-dessus des habitations préoccupe aussi les habitants. De plus en plus de londoniens sont agacés par les mesures de sécurité drastiques adoptées pour les Jeux. Le déploiement d'une batterie antimissile sur le toit d'un château d'eau qui surplombe leur quartier s'est fait sans leur avis. Les habitants de l'est de la ville n'ont pas pu empêcher ce projet de voir le jour. Pour le ministère de la Défense, il s'agit du «seul site qui convenait au système de missiles à haute vélocité», grâce à «la vue excellente sur les environs et le ciel au-dessus du parc olympique».
Après l'inauguration des couloirs de circulation des JO, plus de 200 chauffeurs de taxi ont paralysé le trafic dans le quartier de Westminster pour protester contre l'interdiction qui leur est faite d'emprunter les couloirs olympiques, réservés aux athlètes, aux VIP et aux véhicules du personnel de sécurité. La société des transports publics de Londres a rappelé que des concessions ont déjà été accordées aux taxis, comme le fait de pouvoir prendre des clients sur les trottoirs, le long des couloirs olympiques.
Les taxis ont contraint le trafic à une paralysie car ils n'auront pas accès à ces couloirs pendant les JO, ce qui présage d'une circulation très encombrée pendant l‘événement.
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