Beijing a établi un laboratoire de détermination du sexe afin d'examiner les athlètes féminines des Jeux olympiques suspectées d'être en réalité des hommes.
Les athlètes suspectées seront évaluées sur leur apparance extérieure par les experts et subiront des tests sanguins afin d'examiner leurs hormones sexuelles, leurs gènes et leurs chromosomes, dans le but de s'assurer de leur féminité, a-t-on appris auprès du professeur Tian Qinjie du Beijing Union Medical College Hospital.
Les premiers résultats seront disponibles trois jours après l'examen, et les résultats officiels prendront sept jours, a-t-il déclaré.
Le test vise à maintenir l'impartialité des jeux.
Les experts ont indiqué que les résultats d'un athlète sur 500 ou 600 seront anormaux.
Les tests seront conduits au Beijing Union Medical College Hospital.
La coureuse polonaise Ewa Klobukowska, qui a obtenu une médaille d'or au relais 4x100m femmes et une médaille de bronze pour le 100m femmes lors des JO d'été de Tokyo en 1964, a été la première athlète à échouer un test de féminité après avoir subi une forme précoce de test chromosomique en 1967.
Elle a été diagnostiquée avec une condition génétique rare qui ne l'avantageait pas par rapport aux autres athlètes, mais il lui a néanmoins été interdit de participer aux compétitions olympiques et professionnelles.
Lors des JO d'Atlanta en 1996, huit athlètes ont échoué aux tests mais ont été blanchies par des examens suivants.
Dans un autre cas, la coureuse indienne de distance moyenne Santhi Soundarajan, qui a gagné la médaille d'argent au 800m lors des Jeux asiatiques de Doha, au Qatar, en 2006, a échoué au test de détermination du sexe et sa médaille lui a donc été retirée. |