Un nouveau système de prévision est maintenant capable d'anticiper la qualité de l'air sur chaque site olympique 72 heures à l'avance, ont annoncé les autorités environnementales de Beijing et les concepteurs du système.
"Pour nos prévisions, nous divisons la ville en une grille de morceaux de 1 km², y compris les sites olympiques", a indiqué Wang Zifa, chercheur de l'Institut de Physique atmosphérique, de l'Acamdémie chinoise des Sciences, et aussi concepteur du système.
Beijing a dépensé plus de 120 milliards de yuans (17,3 milliards de dollars) pour freiner la pollution de l'air depuis 1998. La ville a développé les transports publics, testé une interdiction provisoire du trafic qui sera adoptée pendant les JO, ainsi que délocalisé des usines polluantes.
Les régions avoisinantes, à savoir Tianjin, le Hebei, le Shanxi, le Shandong et la Mongolie intérieure, ont aidé la capitale à réaliser ses objectifs anti-pollution. Elles ont pris des mesures, tels que la fermeture de pollueurs majeurs et le retrait des taxis obsolètes. |