Anne Tibaijuka, secrétaire général adjoint de l’agence de l’Onu pour l’habitat, allume la vasque du relais à Dar es-Salaam
Beijing, le 13 avril -- La Flamme olympique a respiré à l'aise dans la principale ville de Tanzanie, dimanche, aux bords de l'océan Indien., C'était certes un 13 avril, mais, pour cette huitième escale du feu allumé à Olympie, la cité dont le nom signifie en arabe « demeure de la paix » a su conjuguer hospitalité africaine et pouvoir des mots à la force du nombre propice par excellence de la tradition chinoise pour faire de cette brève escale en terre africaine une fête du sport plutôt qu'un safari.
« Je ne peux que remercier la population (...) Nous devons être fiers d'avoir été choisis pour représenter l'Afrique », a dit un des 79 relayeurs, Anne Tibaijuka, responsable de l'agence Onu-Habitat, qui a porté la flamme à l'intérieur du Stade national tanzanien.
Tout le long du trajet, dont le coup d'envoi avait été donné au siège de la Compagnie ferroviaire Tanzanie-Zambie (construite dans les années 1970...avec l'aide de la Chine !), des groupes de danseurs et de musiciens ont donné une note typiquement africaine à la manifestation.
Pour Kipchoge Keino, ancien athlète kényan qui a porté la flamme dimanche, la politique et le sport ne doivent pas être mélangés.
« Je pense qu'en tant que Comité olympique, la politique ne nous intéresse pas. Notre objectif principal est l'unité parmi la jeunesse du monde », a-t-il déclaré à la presse.
Le sultanat d'Oman accueillera lundi la neuvième étape du relais olympique international. |