L'élite intellectuelle gabonaise condamne les séparatistes tibétains qui, depuis ces derniers jours, perturbent sans cesse le relais de la flamme olympique afin d'atteindre leur objectif politique.
"Il faut faire remarquer que ce sont avant tout les sportifs qui sont pris en otage d'un certain nombre d'enjeux notamment politiques qui sont parfois loin de leurs préoccupations", a déclaré récemment à Libreville le Dr Ange-Simplice Boukinda, chercheur de l'Institut de recherche en sciences humaines du Gabon.
"Les Jeux Olympiques sont un grand événement qui mobilise tous les continents. Ils amènent la joie aux sportifs et supporteurs de tous les pays. La perturbation du relais de la flamme olympique va contre l'esprit de fraternité, d'humanité et de sportivité. Tout ce qui concerne le Tibet est une affaire intérieure chinoise. Il n'y a donc pas de relations avec les Jeux Olympiques", a indiqué à Xinhua le rédacteur en chef adjoint de l'Agence de presse gabonaise, Alexis Koumba.
Le directeur de publication de l'hebdomataire d'informations La Lowé, Nenziengui Mouande, a souligné que les pertubateurs du relais de la flamme olympique doivent respecter les règles internationales et ne doivent pas violer l'esprit olympique. Personne ne doit profiter du sport pour faire la politique.
"L'étape africaine du relais de la flamme est Dar es-Salaam en Tanzanie, un pays de l'Afrique de l'Est. Nous, Africains, acceuillerons avec ardeur la torche olympique qui signifie la paix, l'amitié et le progrès. Je souhaite un grand succès des Jeux Olympiques de Beijing", a-t-il déclaré.
Yves-Laurant Goma, un journaliste réputé au Gabon, n'est pas d'accord de mélanger le sport avec la politique. "Le sport unit les peuples, Il serait mieux de laisser les gens aller dans une salle de réunion pour faire la politique. Il faut donner à la Chine la chance d'organiser avec succès les Jeux Olympiques", a-t- il ajouté. |