Beijing, 7 avril – L'ancien premier ministre français et sénateur Jean-Pierre Raffarin s'est dit content aujourd'hui à Paris de ce que les Jeux olympiques se tiendront à Beijing, estimant que ce serait une importante rencontre du milieu sportif mondial, et espérant que les sportifs français pourraient "remporter un grand nombre de médailles".

Il a tenu ces propos dans une interview accordée le 6 avril à des organes de presse chinois en France au pied de la Tour Eiffel où débutera le relais de la Flamme olympique de Beijing dans la capitale française le 7 avril.

Il a affirmé que bien que la France n'ait pu obtenir le droit de tenir les JO de 2012, il est content que les JO de 2008 auront lieu en Chine, et ce sera une grande fête des jeunes de la Chine et du monde entier. L'ancien chef du gouvernement français a émis le souhait que les sportifs français puissent obtenir nombre de médaille lors des Jeux. Cependant, a-t-il ajouté, l'esprit olympique consiste surtout à "participer".

Selon lui, la torche olympique est un symbole de l'esprit olympique, elle représente la vitalité et l'espoir de la jeunesse, et illustre l'esprit sportif.

Il a en outré estimé que ces dernières années la Chine a poursuivi une politique de réforme et d'ouverture sur l'extéreur, et entamé activement un dialogue avec le reste du monde. La tenue des Jeux olympiques est le résultat de cette politique d'ouverture. Cependant, les JO, en eux-mêmes, n'ont rien à avoir avec la politique. Par conséquent, personne ne doit utiliser les JO à des fins politiques.

L'ancien Premier Ministre français a encore indiqué qu' il assisterait avec joie aux JO de Beijing en août prochain. En tant que représentant spécial de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), M. Raffarin effectuera une inspection sur l'utilisation de la langue française durant les Jeux.

Il a fait savoir que le Comité organisateur des JO de Beijing (BOCOG) et l'OIF ont signé un accord pour assurer le plein recours à la langue française durant cette manifestation olympique. Ce sera la première fois dans l'histoire du mouvement olympique que les sportifs, les journalistes, les spectateurs et les touristes francophones pourront bénéficier d'un éventail aussi large de services en français.