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Des milliers de spectateurs, jeunes et moins jeunes, se sont rassemblés pour voir la flamme
Beijing, 27 mars – Le troisième jour du relais de la torche olympique de Beijing en Grèce a commencé à Ioannina dans des conditions météo similaires à celles de la veille. Les températures fraîches ont suivi la torche alors qu'elle arrivait au pied de la ville enneigée de Metsovo, l'arrêt numéro deux de mercredi 26 mars.
A 11h08, la torche olympique a atteint la ville de montagne, accueillie par des chansons traditionnelles et des danses en costume des résidents qui bravaient le froid. Vêtus de magnifiques costumes, les villageois ont souri au monde, reflétant la sympathie coutumière de la culture chinoise.
Après Metsovo, la torche a continué son voyage à travers la Grèce, arrivant à Grevena à 13h42. Sous des drapeaux grecs et chinois agités dans le ciel par les foules de spectateurs, la flamme a continué impassiblement sa route.
A 14h12, le relais a repris sa marche vers la destination suivante, Kozani, à 57 km. Dans le parcours de mardi, c'était peut-être l'arrêt le plus unique.
Pourquoi ? Grâce à un œuf.
Un chaudron est allumé à Veroia, où la flamme passera la nuit
Le monde se souvient d'un des nombreux passagers de la comète de Halley, en 1834. Cette année-là, une poule de Kozani a pondu un œuf qui a fasciné les habitants de la petite ville : sur sa coquille était imprimée une image de la comète de Halley. Le propriétaire de la poule a donné l'œuf à la Grèce, recevant des récompenses spéciales pour ce don. Aujourd'hui, Kozani n'est pas seulement célébrée pour son histoire fascinante, mais aussi pour ses paysages magnifiques.
Alors que la journée a continué avec le mouvement de la torche vers le dernier arrêt, Veroia, les environs enneigés ont peu à peu cédé la place à des cieux plus cléments. Ce changement de paysage se retrouve dans le drapeau grec, fait de bleu et de blanc. Certains prétendent que ces couleurs représentent les mers entourant la Grèce et le ciel, mêlés aux nuages et aux vagues. D'autres assurent que le blanc est une référence aux zones montagneuses de la péninsule. Quelle que soit l'explication, personne ne niera la beauté du pays, présentée au monde lors du relais de la flamme olympique.
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