VII. Les femmes, le mariage et la famille

Dans les années 1950, la Loi de la République populaire de Chine sur le mariage, en tant que première loi promulguée après la fondation de la Chine nouvelle, a explicité la position égale de la femme dans le mariage et dans la famille. L'amendement de la loi sur le mariage promulgué en 2001 en Chine a réitéré le principe fondamental de l'égalité entre l'homme et la femme, souligné l'égalité entre le mari et la femme en ce qui concerne la position, les droits et devoirs dans le mariage et dans la famille, et complété avec des objectifs précis les dispositions favorables à la sauvegarde des droits de la femme, comme l'interdiction de la violence domestique et l'interdiction de la bigamie. A l'heure actuelle, le degré de l'autonomie de la femme à l'égard du mariage s'est élevé sensiblement, son rôle dans la prise de décisions familiales s'est renforcé considérablement, et les droits pour sa personne et ses biens ont été encore plus garantis.

S'en tenir à la mise en pratique de la politique fondamentale du pays consistant en planning familial et en incitation au mariage et à la procréation tardifs. Depuis la dernière décennie, le taux de mariage précoce de la femme a baissé, l'âge moyen de son premier mariage a été retardé, et le taux global de fécondité s'est maintenu à un niveau relativement bas, celui en 2004 étant de 1,8. Dans les activités de planning familial, l'Etat accentue la conscience du sexe féminin, respecte le droit de la femme à la procréation, combine le planning familial avec la stimulation de l'égalité entre les deux sexes. La Loi sur la population et sur le planning familial mise en œuvre en 2002 a stipulé plus explicitement que le mari et la femme assument de concert la responsabilité du planning familial, fournissant ainsi des conditions favorables à la réalisation de l'égalité entre les deux sexes dans la vie familiale.

Développer énergiquement l'œuvre de la sécurité sociale, donner la priorité dans les quartiers au développement des services publics qui exercent une influence directe sur la vie des familles, s'efforcer de réaliser la prise en charge des travaux ménagers par la société et augmenter les heures à la disposition de la femme. Les services pour les travaux ménagers se développent rapidement et le taux d'utilisation des services ménagers s'élève progressivement, les appareils électroménagers se popularisent de jour en jour ; l'œuvre de la crèche et de la maternelle ne cesse de se développer, la proportion des travaux ménagers partagés par l'homme connaît une augmentation, la charge de la femme dans les travaux ménagers s'allège, l'écart du temps des deux sexes dans les travaux ménagers diminue davantage.

Garantir, en vertu de la loi, aux bébés de sexe féminin et aux fillettes le droit à l'existence et au développement et diminuer un peu le ratio déséquilibré des nouveau-nés. La Loi sur la population et le planning familial interdit l'utilisation de l'échographie et d'autres moyens techniques afin de faire l'identification du sexe d'un fœtus pour un besoin non médical. Il n'est pas permis de faire l'avortement artificiel pour un besoin non médical et pour le choix du sexe. Ces dernières années, les départements gouvernementaux concernés ont lancé, à l'échelle nationale, une opération destinée à « faire entrer la nouvelle pratique du mariage et de la procréation dans toutes les familles », en diffusant en profondeur des conceptions de type nouveau sur le mariage et la procréation, sur l'égalité entre l'homme et la femme, ainsi que celle consistant en ce que la mise au monde d'un garçon est aussi bonne que celle d'une fille. « L'action de prendre soin des filles » lancée en 2003 a formulé ceci : « l'élimination du sexisme doit commencer par la grossesse, et l'incitation à l'égalité entre l'homme et la femme, par l'enfance ». A travers des campagnes de sensibilisation et d'éducation larges et profondes, un mécanisme de direction de l'intérêt favorable au développement des filles et de leur famille a été établi progressivement ; ce qui a permis de changer le choix de procréation qui entraîne l'inégalité entre l'homme et la femme, de sauvegarder les droits et intérêts légitimes des filles et d'élever la position des filles dans leur famille.

Prendre en considération et protéger les droits et intérêts légitimes des femmes âgées et élever leur position dans le mariage et dans leur famille. Depuis la dernière décennie, l'Etat a arrêté une série de lois et de mesures politiques ayant pour noyau la Loi de la République populaire de Chine sur la protection des droits et intérêts des personnes âgées, fournissant ainsi une garantie tant sur le plan légal que par les moyens de défendre les droits et intérêts légitimes des personnes âgées où les femmes sont majoritaires. Le gouvernement chinois se soucie des problèmes spécifiques des femmes âgées, leur garantit les moyens de vivre et les droits et intérêts légitimes, développe activement les activités et les secteurs pour le troisième âge, réalise progressivement la socialisation du service pour le troisième âge, assure aux femmes âgées une santé physique et mentale, enrichit leur vie spirituelle et culturelle.

Faire des efforts pour constituer une ambiance familiale marquée par le respect de la femme et l'égalité entre l'homme et la femme. En septembre 2001, l'Etat a promulgué le Programme pour faire valoir les valeurs morales des citoyens, dans lequel il est souligné : il faut réaliser l'égalité entre l'homme et la femme dans la vie familiale, respecter et garantir les droits et intérêts légitimes de la femme, s'opposer à la discrimination et à la persécution de la femme ; mettre en pratique l'autonomie de l'amour et la liberté du mariage ; faire valoir les mœurs nouvelles civilisées comme « respect des vieillards et amour des enfants, égalité entre l'homme et la femme, harmonie entre le mari et la femme, tenue de la maison avec diligence et économie, bonne entente entre les voisins ». Sous l'impulsion énergique du gouvernement, se crée progressivement une bonne ambiance pour promouvoir l'égalité des sexes dans le cadre familial.

Développer activement les échanges et la coopération internationale dans le cadre familial. Le gouvernement chinois pariticipe toujours activement avec l'ONU à l'adoption des résolutions et à la délibération concernant la famille. La Chine a adhéré en 2001 à l'Organisation mondiale de la famille. En 2004, elle a participé à la Conférence mondiale de la famille de l'ONU , approuvant les règles de fidélité et d'égalité entre les deux parties du mariage préconisées par la Déclaration de Doha et condamnant l'emploi de la violence domestique. La même année, elle a organisé le sommet mondial de la famille, préconisant que l'égalité des sexes doit commencer par la famille et proposant de cultiver un partenariat familial harmonieux.

 
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