Mesures concernant les
impôts suivants:
1. L'impôt sur le revenu des
entreprises:
(1). Les entreprises de nature
productive créées avec des investissements étrangers, dont la durée
d'exploitation est prévue pour plus de dix ans, peuvent être
exemptées d'impôt sur le revenu pendant les deux premières années à
compter de l'année où elles commencent à être rentables et
bénéficier d'une réduction de moitié de l'impôt sur le revenu
pendant les trois ans suivants. Pour les entreprises productives
dans les zones d'exploitation économique et technologique et les
entreprises de hautes et nouvelles technologies dans les zones
d'exploitation de hautes et nouvelles technologies, on continue
d'appliquer le taux de 15% lors du prélèvement de l'impôt sur le
revenu. Si les entreprises suivantes paient l'impôt sur le revenu à
un taux supérieur aux normes définies comme suit, elles peuvent
être remboursées de la partie qu'elles ont payée en surplus pendant
cinq ans par les services financiers d'Etat, selon l'échelon de
l'impôt sur le revenu: (a) Le taux de l'impôt sur le revenu pour
les entreprises productives dans les zones frontalières de
coopération économique et technologique est de 15%; (b) Le taux de
l'impôt sur le revenu pour les entreprises non productives dans les
zones d'exploitation économique et technologique, les zones
d’exploitation de hautes et nouvelles technologies et les zones
frontalières de coopération économique et technologique est de
24%.
(2). Les entreprises créées avec des
investissements étrangers, engagées dans l'exportation de produits,
peuvent bénéficier d'une réduction de moitié de l'impôt sur le
revenu après l'expiration du délai d'exemption et de réduction de
l'impôt sur le revenu effectuées selon les lois fiscales
concernées, si la valeur de leurs produits exportés pour l'année en
cours atteint 70% de la valeur totale de la production de leurs
entreprises. Au cas où le taux de l'impôt sur le revenu est en deçà
de 10% après l'application de cette réduction, ces entreprises
doivent payer l'impôt sur le revenu à un taux de 10%.
(3). Les entreprises créées avec des
investissements étrangers qui s'équipent de techniques avancées
bénéficient, en vertu des lois fiscales, d'une prolongation de
trois ans de réduction de moitié de l'impôt sur le revenu, si ces
entreprises demeurent encore des entreprises de techniques
d'avant-garde après l'expiration de la période d'exemption et de
réduction de l'impôt sur le revenu effectuées selon les lois
fiscales. Au cas où le taux de l'impôt sur le revenu est en deçà de
10% après l'application de cette réduction, ces entreprises doivent
payer l'impôt sur le revenu à un taux de 10%.
(4). Les entreprises de techniques
avancées ou les entreprises exportatrices (dont le rendement de la
valeur des produits à l'exportation pour l'année en cours atteint
70% de la valeur totale de la production) créées avec des
investissements étrangers dans les zones d'exploitation économique
et technologique peuvent être remboursées de 50% de l'impôt sur le
revenu qu'elles ont payé à un taux de 10%; et les mêmes entreprises
qui s'implantent dans les zones frontalières de coopération
économique et technologique peuvent être remboursées de 80% de
l'impôt sur le revenu qu'elles ont payé à un taux de 24%. Ces
remboursements seront effectués pendant cinq ans par les services
financiers selon l'échelon de l'impôt sur le revenu.
Les autres entreprises créées avec
des investissements étrangers dans les zones d'exploitation
économique et technologique et les zones frontalières de
coopération économique et technologique peuvent également
bénéficier des mesures indiquées ci-dessus avec approbation du
gouvernement provincial.
(5). Pour les entreprises créées
avec des investissements étrangers dont la durée d'exploitation est
supérieure à dix ans, après l'expiration de deux ans d'exemption de
l'impôt sur le revenu, la province peut leur rembourser tous les
impôts sur le revenu qu'elles ont payés pendant cinq ans, si ces
entreprises se trouvent dans l'un des cas suivants: (a) La
fondation de l'entreprise s'est réalisée par l'achat ou par
l'absorption d'une autre entreprise fermée, suspendue ou en déficit
à l'intérieur de la province, et l'entreprise a engagé 60% des
employés et ouvriers en surnombre de cette autre entreprise et
possède des investissements étrangers dans une proportion
supérieure à 50% du montant total de ses capitaux enregistrés; (b)
Les hommes d'affaires étrangers ont placé des investissements d'un
montant supérieur à 5 millions de dollars américains dans une
entreprise importante grande ou moyenne de la province pour la
transformer avec des hautes et nouvelles technologies.
(6). Les entreprises créées avec des
investissements étrangers qui s'occupent d'agriculture, de
sylviculture, d'élevage, et d'aquiculture en introduisant des
techniques avancées peuvent, après l'expiration de deux ans
d'exemption et de trois ans de réduction de l'impôt sur le revenu,
être remboursées de 30% de l'impôt qu'elles ont acquitté, selon
l'échelon de l'impôt et par les services fincanciers du même
échelon.
(7). Les entreprises créées au
Heilongjiang avec des investissements étrangers dont la durée
d'exploitation est supérieure à dix ans bénéficient d'une exemption
de l'impôt local sur le revenu pendant dix ans à compter de l'année
où ces entreprises commencent à être rentables. Les entreprises
exportatrices (dont le rendement de la valeur des produits à
l'exportation de l'année en cours atteint 50% de la valeur totale
de la production) et les entreprises de techniques avancées, de
même que les entreprises productives qui s'occupent d'exploitation
des ressources, de transports, d'énergie, de télécommunication,
d'économie de l'énergie, d'agriculture, de sylviculture, d'élevage
et d'aquiculture, qui ont des difficultés réelles dans leur
production et exploitation après l'expiration du délai d'exemption
de l'impôt local sur le revenu, peuvent, avec approbation des
services fiscaux, continuer de bénéficier, dans un délai approprié,
d'une exemption de l'impôt local sur le revenu.
(8). Toutes les entreprises créées
avec des investissements étrangers qui bénéficient d'une exemption,
d'une réduction ou d'un remboursement de l'impôt sur le revenu,
sont exemptées de l'impôt local sur le revenu.
(9). Les entreprises à capitaux
mixtes sino-étrangers qui s'occupent de construction
d'installations portuaires doivent régler l'impôt sur le revenu à
un taux préférentiel de 15%. Parmi ces entreprises, celles dont la
durée d'exploitation est supérieure à quinze ans peuvent, sur leur
demande et avec approbation du Bureau fiscal provincial, jouir
d'une exemption de l'impôt sur le revenu pendant cinq ans à compter
de l'année où elles commencent à être rentables, et d'une réduction
de moitié de l'impôt sur le revenu pendant les autres cinq ans
suivants.
(10). Les succursales des banques
étrangères et les banques à capitaux sino-étrangers établies dans
les zones spécialement fixées par le Conseil des Affaires d'Etat,
dont la durée d'exploitation est à plus de dix ans et qui possèdent
des investissements étrangers d'un montant de plus de 10 millions
de dollars américains, peuvent acquitter, sur leur demande et avec
approbation des services du fisc locaux, l'impôt sur le revenu à un
taux préférentiel de 15%, et bénéficier d'une exemption de l'impôt
sur le revenu pendant un an à compter de l'année où elles
commencent à être rentables, et d'une réduction de moitié de
l'impôt sur le revenu pendant les deux ans suivants.
(11). Les hommes d'affaires
étrangers qui utilisent les bénéfices provenant de leurs
entreprises pour réinvestir dans ces entreprises pour augmenter le
capital social, ou pour fonder d'autres entreprises dont la période
d'exploitation dure au moins cinq ans, peuvent être remboursés, sur
leur demande et avec approbation des services fiscaux concernés, de
40% de l'impôt sur le revenu perçu sur les parts réinvesties qu'ils
ont déjà payé. Si ces hommes d'affaires étrangers utilisent cette
somme de bénéfices pour fonder ou développer en Chine des
entreprises exportatrices ou dotées de techniques avancées, ils
peuvent être remboursés au montant total de l'impôt sur le revenu
qu'ils ont payé sur les parts réinvesties.
(12). Les bénéfices obtenus par les
hommes d'affaires étrangers de leurs entreprises sont exemptés de
l'impôt sur le revenu.
(13). Les redevances acquises par
les étrangers en fournissant des techniques spéciales en matière de
recherche scientifique, d'exploitation de l'énergie, de
développement des transports, de l'agriculture, de la sylviculture,
de l'élevage et des techniques importantes, peuvent, avec
ratification des services fiscaux directeurs du Conseil des
Affaires d'Etat, être taxées de l'impôt sur le revenu à un taux
préférentiel de 10%. Si ces techniques spéciales sont avancées ou
fournies à des conditions préférentielles, les redevances peuvent
être exemptées de l'impôt sur le revenu.
2. L'impôt sur le revenu
personnel
Pour les étrangers travaillant en
Chine dans les entreprises créées avec des investissements
étrangers et dans les entreprises à capitaux étrangers, et ceux
engagés par des entreprises, des établissements, des organisations
sociales et des organismes d'Etat chinois, on a élevé le taux du
montant exempté de l'impôt sur le revenu personnel: à la base de
800 yuans définie auparavant, ont été ajoutés 3 200 yuans.
3. L'impôt sur l'immobilier urbain
et la taxe pour l'immatriculation des véhicules et des bateaux
Les entreprises à investissements
étrangers qui s'implantent à l'intérieur du Heilongjiang sont
exemptées, pendant cinq ans à compter du jour où elles sont mises
en service de l'impôt sur l'immobilier urbain et de la taxe pour
l'immatriculation des véhicules et des bateaux. Parmi ces
entreprises, celles dont les produits sont pour l'exportation,
celles de techniques avancées, ou celles qui s'occupent
d'exploitation des ressources, d'économie de l'énergie,
d'agriculture, de sylviculture, d'aquiculture et d'élevage, sont
exemptées de l'impôt sur l'immobilier urbain et de la taxe pour
l'immatriculation des véhicules et des bateaux.
4. L'impôt de circulation
Toutes les entreprises à
investissements étrangers créées avec approbation et avant le 31
décembre 1993, qui ont été taxées d'une somme de plus par rapport
au temps passé en raison de la perception de la TVA, de l'impôt de
consommation et de l'impôt sur le chiffre d'affaires, peuvent être
remboursées des sommes ainsi payées, sur leur demande déposée avant
le 31 décembre 1998 et avec approbation des services fiscaux.
5. Les mesures concernant l'impôt
sur l'importation des équipements
Selon la décision du Conseil des
Affaires d'Etat, à partir du premier janvier 1998, l'importation
des équipements destinés aux projets encouragés par l'Etat et
investis par les Chinois ou par les étrangers, peut, dans le cadre
des règlements concernés, être exemptée des droits de douane et de
la TVA sur l'importation.
Dans le cas d'un projet financé par
les hommes d'affaires étrangers conforme aux stipulations du «
Catalogue des secteurs accueillant les investissements étrangers »
dans la catégorie à titre d'encouragement ou dans la catégorie B à
titre de restriction, et qui concerne le transfert des techniques,
l'importation des équipements dont ce projet a besoin (les
techniques, les pièces détachées, les pièces de série, et les
pièces de rechange importés ensemble avec ces équipements inclus),
ayant une valeur inférieure au montant total des investissements
pour ce projet, et qui ne figurent pas sur le « Catalogue des
marchandises importées dont l'exonération de taxes n'est pas
autorisée pour les projets à investissements étrangers »,
l'entreprise peut être exemptée des droits de douane et de la TVA
sur l'importation. Pour une entreprise financée par les hommes
d'affaires étrangers et fondée en vertu de la loi avant le 31 mars
1996, les équipements qu'elle a importés pour son propre service et
d'une valeur inférieure au montant total des investissements
peuvent être exemptés des droits de douane et de la TVA sur
l'importation jusqu'au moment où l'importation de ces équipements
prend fin.
La franchise douanière: Les matières
premières, les combustibles, les pièces en vrac, les accessoires,
les composants de machine, les pièces détachées, les matières
subsidiaires et les matières d'emballage (les produits en papier
exclus), qui doivent être importés pour honorer les contrats
d'exportation signés, doivent être soumis au contrôle des douanes
en tant que marchandises franches de droits de douane.
L'utilisation des
terres
1. Le mode d'offre des terres
On pratique le système d'utilisation
des terres d'Etat payant et à terme fixé. En cas général, l'Etat
fait la concession des terres aux entreprises à investissements
étrangers par trois moyens (la mise aux enchères, la mise en
adjudication ou la négociation de gré à gré). Quant aux terres
demandées par ces entreprises destinées aux projets en matière
d'infrastructures, d'œuvres sociales, d'énergie, des transports, et
d'hydraulique, elles sont directement attribuées par l'Etat.
2. Le délai d'utilisation des
terres
(1). Le droit d'utilisation des
terres dans les zones situées à l'intérieur du Heilongjiang obtenu
par les hommes d'affaires étrangers par le moyen de la concession
est fixé au maximum à 70 ans pour les terres destinées à
l'habitation; à 50 ans pour les terres destinées à l'industrie; à
50 ans pour les terres destinées à l'éducation, aux sciences et
technologies, à la culture, à l'hygiène et à la culture physique; à
40 ans pour les terres destinées au tourisme et aux
divertissements; à 50 ans pour les terres destinées à
l'exploitation polyvalente ou à autre usage. Ce droit d'utilisation
des terres peut être cédé, loué ou hypothéqué pendant sa période de
validité.
(2). De même, à condition que le
teneur du droit de propriété des terres faisant partie des "cinq
catégories de terres en friche" ne change pas, le droit
d'utilisation de ces terres peut également être cédé, avec
compensation et à un terme fixé, aux utilisateurs de ces terres. Le
terme de l'utilisation de ces terres, qui est défini selon l'usage
des terres, varie de 30 à 70 ans. L'exploitation des “cinq
catégories de terres en friche’’ peut être à capitaux
sino-étrangers, en coopération, en coopération par actions, à
capitaux étrangers ou en collectivité. Pendant la durée valable du
contrat, l'utilisateur des ‘‘cinq catégories de terres en friche’’
jouit du droit d'utilisation, de profit, de transfert, de location,
d'hypothèque et de succession à l'égard des ressources provenant de
ces terres.
3. Les impôts agricoles
(1). Toutes les terres en friche
mises au service de la production agricole peuvent, à compter de
l'année où l'on commence à les défricher, être exemptées de l'impôt
agricole pendant cinq ans.
(2). Tous les utilisateurs des
''cinq catégories de terres en friche'', bénéficient non seulement
des soutiens en matière d'information, de technique, de fonds, de
matériaux et de vente, mais aussi d'une exemption de l'impôt
agricole pendant trois ans à compter du jour où ces terres sont
vendues aux enchères.
4. Le délai de ratification pour
l'utilisation des terres
Pour l'utilisation des terres dont
la ratification incombe aux autorités provinciales, les unités
voulant utiliser ces terres doivent soumettre tous les documents et
papiers d'enregistrement requis au gouvernement provincial, et
celui-ci pourra accomplir en un mois toutes les formalités
nécessaires de la ratification avant de leur délivrer ensuite le
certificat d'utilisation des terres en dix jours à compter du jour
où l'enregistrement est ratifié. Quant à l'utilisation des terres
dont la ratification incombe aux autorités centrales, les documents
et papiers d'enregistrement préparés par les unités désirant
utiliser ces terres seront remis en un mois au Conseil des Affaires
d'Etat, et le certificat d'utilisation des terres sera délivré en
dix jours à compter du jour où l'enregistrement est ratifié par
l'Etat.
La gestion des
devises
1. La Chine applique la réforme du
système de devises pour améliorer l'environnement financier
A compter du 1er janvier 1994, la
Chine a supprimé, selon l'usage international, le système de taux
de change à double voie, et a mis en place un système de taux de
change unifié flottant et le système de règlement en devises
réalisé par des banques désignées, basés sur l'offre et la demande
du marché et soumis au contrôle de l'administration intéressée. La
mise en œuvre de la réforme du système de devises, surtout
l'unification des taux de change qui répond aux demandes du FMI et
du GATT, a pour but d'améliorer davantage l'environnement des
devises et de favoriser l'ouverture vers l'extérieur et l'entrée
des capitaux étrangers, et revêt en même temps une portée
importante pour les pays en voie de développement qui désirent
entretenir des relations économique, commerciale et coopérative
avec les autres pays du monde.
2. L'unification des taux de change
profite au développement des entreprises financées par les hommes
d'affaires étrangers
Du fait que le taux de change unifié
est supérieur à celui d'autrefois, la proportion des apports des
investisseurs étrangers au montant total destiné à la fondation
d'une entreprise devient plus grande en convertissant selon le
cours du change, ce qui a fait disparaître le fait que la
conversion du capital social est faite selon le cours du change
tandis que la conversion des dividendes envoyés à l'étranger est
faite selon le prix du marché régularisé. De là, on peut constater
que l'application du taux de change unifié représente un traitement
national à l'égard des hommes d'affaires étrangers, ce qui garantit
mieux leurs droits et intérêts légitimes et contribue davantage à
l'entrée des investissements des hommes d'affaires étrangers.
3. La continuité des mesures
préférentielles sur les recettes et les dépenses en devises des
entreprises financées par les hommes d'affaires étrangers
Après l'application du taux de
change unifié, les mesures d'administration sur les investissements
en devises placés par des hommes d'affaires étrangers restent
inchangées: Les entreprises financées par les hommes d'affaires
étrangers sont autorisées à choisir librement les banques de change
désignées par l'Etat ou les banques à capitaux étrangers établies
en Chine pour ouvrir des comptes en espèces afin de mettre en dépôt
leurs devises. Les devises dont ces entreprises ont besoin pour la
réalisation de leurs projets productifs peuvent être directement
retirées sur le solde actif dans ces comptes. Au cas où le solde
actif dans ces comptes ne couvre pas leurs dépenses, ces
entreprises peuvent acheter des devises dans les banques de change
désignées par l'Etat pour combler la différence.
4. Les mesures préférentielles pour
les entreprises financées par les hommes d'affaires étrangers qui
n'arrivent pas à équilibrer leur balance des recettes et des
dépenses en devises
La Chine a pour règle que les
entreprises financées par les hommes d'affaires étrangers doivent
respecter le principe prétendu de la recherche de l'équilibre entre
les recettes et les dépenses en devises. Mais au cas où cet
équilibre ne peut pas se réaliser, l'Etat peut aider ces
entreprises à combler leur déficit par des voies multiples. Quant
aux devises dont ces entreprises ont besoin pour la réalisation de
leurs projets productifs encouragés par l'Etat, elles peuvent s'en
procurer par achat après l'autorisation du Bureau d'administration
des devises.
5. Permettre aux investisseurs
étrangers de réinvestir avec leurs bénéfices en renminbi, et de
jouir ainsi du même traitement préférentiel accordé spécialement
aux investissements en devises.
Si avec approbation des services
concernés, les hommes d'affaires étrangers réinvestissent dans
leurs entreprises avec leurs profits nets en renminbi provenant de
ces entreprises, ou utilisent cette somme d'argent pour investir
dans d'autres entreprises établies en Chine capables de gagner des
devises ou de multiplier leurs rendements en devises, ils peuvent,
conformément à la loi, non seulement bénéficier du remboursement de
l'impôt sur le revenu perçu sur les parts réinvesties qu'ils ont
déjà payées, mais aussi obtenir de ces entreprises une part de
profits en devises provenant de leurs réinvestissements pour
l'envoyer à l'étranger à titre de profits légitimes. Lors de la
vérification et de la ratification sur leurs réinvestissements et
lors de la vérification sur le capital social des entreprises
financées par leurs réinvestissements, les hommes d'affaires
étrangers doivent remettre aux services intéressés l'accord sur la
répartition des bénéfices déclarée par le conseil d'administration
des entreprises anciennement financées par eux et le certificat de
réinvestissements en renminbi délivré par les offices des devises
locaux.
6. La politique de la Chine sur le
développement des banques ouvertes vers l'extérieur
Actuellement, la Chine permet aux
banques étrangères, aux succursales des banques étrangères, et aux
banques à capitaux sino-étrangers d'exercer, partiellement ou
entièrement, dans le cadre des activités approuvées par la Banque
populaire de Chine, l'exploitation dans les domaines suivants: (1)
La mise en dépôt des devises; (2) le prêt des devises; (3)
L'escompte des mandats en devises; (4) L'investissement en devises
exercé avec approbation des services intéressés; (5) L'envoi des
sommes en devises; (6) L'aval en devises; (7) Le règlement pour
l'import-export; (8) L'achat et la vente de devises qui sont à
usage propre de ces banques ou à celui des clients; (9) Le change
en agent des devises et des traites en devises; (10) Le paiement en
agent avec la carte de crédit en devises; (11) La location des
coffres de conservation; (12) L'investigation sur les crédits
bancaires et la consultation informatique; (13) Les activités en
monnaies propres à ces banques et en monnaies des autres pays
étrangers autorisées par les services concernés. Toutes les
activités courantes et les droits et intérêts légitimes des
établissements financiers étrangers sont protégés par la loi
chinoise.
Les mesures dans les autres
domaines
1. Les mesures préférentielles sur
les travaux d'urbanisme
Toutes les entreprises financées par
les hommes d'affaires étrangers qui s'implantent au Heilongjiang
peuvent, avec approbation du gouvernement local, bénéficier d'une
imposition à un délai reporté, ou d'une réduction, ou d'une
exemption de l'impôt sur les travaux d'urbanisme.
2. Les mesures préférentielles sur
le prélèvement des fonds destinés aux employés et ouvriers par
l'Etat
Les entreprises exportatrices ou de
techniques avancées, ou celles qui s'occupent d'exploitation des
ressources, d'économie de l'énergie, d'agriculture, de
sylviculture, d'élevage et d'aquiculture, qui sont financées par
les hommes d'affaires étrangers, peuvent être exemptées du
prélèvement de tous les fonds destinés aux employés et ouvriers par
l'Etat à l'exception de fonds pour l'assurance-vieillesse et
l'assurance chômage, ainsi que de l'allocation de logement accordés
aux employés et ouvriers chinois par l'Etat, qui doivent être payés
selon les règlements concernés. Les entreprises qui ne bénéficient
pas de cette exemption peuvent continuer à jouir d'un privilège à
cet égard en payant chaque mois au montant fixe de 10 yuans par
personne aux services financiers du même échelon.
3. Les mesures préférentielles sur
l'allocation de logement
L'Etat perçoit chaque mois à toutes
les entreprises financées par les hommes d'affaires étrangers 30
yuans au maximum par personne à titre de l'allocation de logement
destinée aux dépenses de la construction et de l'achat des
logements des employés et ouvriers chinois. Lorsque ces entreprises
sont en déficit après le prélèvement de l'allocation de logement,
le paiement de cette allocation peut être exempté ou effectué avec
une réduction. Pendant la période de construction de ces
entreprises et durant la première année suivant la mise en service
de ces entreprises, le paiement de l'allocation de logement peut
être exempté. Au cas où ces entreprises sont capables de résoudre
par leurs propres moyens le problème d'habitation de leurs employés
et ouvriers, ou que ceux-ci possèdent leurs propres logements,
elles peuvent être exemptées de l'allocation de logement.
4. Les mesures préférentielles dans
le domaine financier
Pour les entreprises de nature
productive financées par les hommes d'affaires étrangers, la durée
de l'amortissement des immobilisations peut, avec approbation des
services financiers du même échelon, être raccourcie de manière
appropriée.
L'achat des marchandises au service
de la production, de la vie courante, et de l'administration des
entreprises financées par les hommes d'affaires étrangers n'est pas
soumis aux limites du pouvoir d'achat imposées aux groupements
sociaux de la province.
Si les entreprises locales d'Etat
qui, conformément aux politiques de l'Etat sur les industries,
introduisent des capitaux étrangers destinés à la transformation
technologique ou à la mise en place des projets nouveaux dont la
somme est à plus de 60% de tout le fonds demandé par ce projet,
elles peuvent obtenir le reste de ce fonds par l'attribution tirée
sur le fonds accordé aux projets importants de la province ou sur
le fonds de roulement des services financiers aux divers
échelons.
5. Les règlements concernant le
transfert de l'état civil des parents des hommes d'affaires
étrangers
Tous les hommes d'affaires étrangers
(y compris les ressortissants chinois habitant à l'étranger, les
compatriotes de Hongkong, de Macao et de Taiwan), qui investissent
100 000 dollars américains dans les villes relevant de l'autorité
provinciale, ou qui investissent 50 000 dollars américains dans les
districts (villes), les cantons ou les bourgs, peuvent faire
transférer l'état civil de l'un de leurs parents habitant dans la
partie continentale de la Chine depuis la campagne jusqu'au bourg
ou à la ville où sont situées leurs entreprises. Ce nombre de
personnes peut atteindre jusqu'à six personnes avec la croissance
du montant de leurs investissements.
6. Les règlements sur les primes
accordées aux intermédiaires qui introduisent des investissements
étrangers
Les intermédiaires qui introduisent
des investissements étrangers dans les entreprises locales d'Etat
peuvent, après la vérification de ces investissements effectuée par
les experts-comptables enregistrés et les gouvernements locaux,
recevoir des primes payées par les gouvernements locaux, à une
somme allant de 1 à 3 ‰ du montant réellement investi, et convertie
en renminbi selon le cours du change. Les intermédiaires qui
introduisent des investissements étrangers d'un montant réel de 15
millions de yuans ou en deçà, peuvent recevoir 1‰ de cette somme
investie; les intermédiaires qui introduisent des investissements
étrangers d'un montant réel allant de 15 millions de yuans à 40
millions de yuans, peuvent recevoir 2‰ de cette somme; les
intermédiaires qui introduisent les investissements étrangers d'un
montant réel dépassant 40 millions de yuans, peuvent se voir
accorder 3‰ de cette somme. Après l'accomplissement des formalités
imposées à ces intermédiaires qui déposent une demande pour être
récompensés et la ratification des services financiers à l'échelon
adéquat, ces primes seront payées tout d'abord de 50% du montant
total, avant que le reste soit payé à la suite de la mise en
service des entreprises.
Les mesures préférentielles
concernant l'imposition lors de la mise en valeur de l'Ouest au
Heilongjiang
1. Les entreprises à capitaux
chinois qui s'occupent d'industries encouragées par l'Etat ou les
entreprises financées par les hommes d'affaires étrangers peuvent
bénéficier, dans un certain délai, d'un taux préférentiel de 15% de
l'impôt sur le revenu des entreprises.
2. Les entreprises dans les régions
autonomes des ethnies minoritaires peuvent, avec approbation du
gouvernement provincial, bénéficier dans un délai fixé de
l'exemption ou de la réduction de l'impôt sur le revenu.
3. Les entreprises nouvellement
fondées dans l'Ouest dont le domaine des activités concerne les
transports, l'électricité, l'hydraulique, la poste, la
radiodiffusion et la télévision, peuvent bénéficier d'une exemption
ou d'une réduction de trois ans de l'impôt sur le revenu.
4. Les entreprises nouvellement
créées dans les régions définies par l'Etat comme les régions des
anciennes bases révolutionnaires, les régions peuplées des ethnies
minoritaires, les régions reculées et les régions déshéritées,
peuvent, avec approbation des services intéressés, bénéficier d'une
exemption ou d'une réduction de l'impôt sur le revenu pendant trois
ans.
5. Pour protéger l'environnement
écologique, les revenus provenant de spécialités agricoles
produites dans les terres défrichées reconverties en forêts ou en
prairies peuvent être exemptés de l'impôt sur les spécialités
agricoles pendant dix ans.
6. Tout en référant à la pratique de
l'imposition sur l'utilisation des terres au service de la
construction des chemins de fer ou de l'aviation, l'utilisation des
terres dans l'Ouest en vue de la construction des routes nationales
ou des routes provinciales, peut être exemptée de l'impôt sur
l'occupation des terres cultivées. Quant à l'utilisation des terres
au service de la construction des autres routes, c'est aux
gouvernements provincial, des régions autonomes des ethnies
minoritaires ou des villes relevant directement aux autorités
provinciales de décider si l'impôt sur l'occupation des terres
cultivées est exempté ou non.
7. Dans l'Ouest de la province,
lorsque les entreprises à capitaux chinois qui s'occupent
d'industries encouragées par l'Etat, ou les entreprises financées
par les hommes d'affaires étrangers qui s'occupent d'industries
encouragées par l'Etat ou d'industries en supériorité importent des
équipements de technique avancée dont la valeur ne dépasse pas le
montant total des investissements accordés à ces projets, ces
équipements peuvent, à condition qu'ils ne fassent pas partie des
marchandises non exemptées des impôts désignées par l'Etat, être
exemptés des droits de douane et de la TVA sur l'importation.
2003/07/14
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