Un emprunt d'Etat d'un montant de 140 milliards de yuans a été
prévu pour l'an 2003, ainsi qu'une augmentation de 12% des
investissements dans les actifs immobilisés, a annoncé Zeng Peiyan,
président de la Commission d'Etat pour le Plan de Développement,
dans son "Rapport sur l'exécution du plan de progrès social et de
développement économique pour l'année 2002 et sur le projet de plan
pour 2003", présenté le 6 mars à la deuxième réunion plénière de la
première session de la Xe Assemblée populaire nationale de Chine.
Les fonds provenant de l'emprunt d'Etat devront être utilisés
d'abord pour financer les projets en cours ou presque terminés,
ainsi que les projets indispensables mis nouvellement en chantier,
a souligné Zeng.
Les fonds en question devront être investis dans les quatre
domaines prioritaires suivants: dans les régions rurales afin
d'améliorer les conditions de production et de vie des paysans;
dans la restructuration économique pour promouvoir la refonte
technique et l'optimisation industrielle, et encourager et orienter
le développement du secteur des services; dans les régions du
Centre-Ouest afin d'assurer la réalisation sans à-coup des projets
importants; enfin dans les sciences, les techniques, l'éducation et
la protection de l'environnement afin de promouvoir le renouveau de
la nation à partir des sciences et de l'éducation et la mise en
uvre de la stratégie de développement durable, a-t-il
poursuivi.
Il
faut bien préparer les projets, renforcer la gestion, l'inspection
et le contrôle des projets d'investissements, et proscrire les
constructions de qualité médiocre faisant double emploi. On devra
étudier de nouveaux modes de financement pour les projets de
construction d'infrastructures, dont la cession d'actions et le
réinvestissement avec les fonds récupérés par le transfert du droit
d'exploitation des projets. On augmentera de façon adéquate les
émissions d'obligations d'entreprise sur la base d'un contrôle
strict et de mesures préventives contre les risques. On augmentera
le nombre des emprunts publics bénéficiant d'un taux d'intérêt
bonifié, de manière à attirer davantage d'investissements sociaux.
On ouvrira davantage le marché de l'investissement aux capitaux
privés et on favorisera le développement d'agences intermédiaires à
leur service, de manière à promouvoir une concurrence équitable
dans les domaines de l'investissement, du financement, de la
fiscalité et de l'utilisation des terrains, à renforcer la
surveillance et la gestion en vertu de la loi et à orienter
l'économie privée sur la voie d'un développement sain, a dit en
conclusion Zeng.
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