Ces jours-ci, les discussions sur le rapport de Jiang Zemin
prononcé au XVIe Congrès du Parti communiste chinois
s’approfondissent peu à peu au sein de la délégation de l’Armée
populaire de Libération. Les représentants sont tous d’avis que la
direction absolue du Parti sur l’armée constitue une garantie
fondamentale grâce à laquelle l’Armée populaire de Libération peut
gagner les combats et éviter une désagrégation au cours du nouveau
siècle. Officiers et soldats de toute l’armée doivent observer
inébranlablement le principe fondamental et le système dits « le
Parti dirige le fusil » et obéir au commandement du Comité central
du PCC et de la Commission militaire centrale dans tous les
domaines.
Un
représentant venant de l’armée a dit en termes imagés : « Les
soldats peuvent circuler comme l’eau courante dans la caserne. Mais
la conscience militaire qui consiste à respecter la direction
absolue du Parti sur l’armée populaire doit être plus ancrée qu’une
casemate de fer. » Cette juste comparaison a exprimé le désir
commun de toute l’armée chinoise.
L’histoire fournit souvent des avertissements ou des inspirations à
la réalité. Dans l’histoire moderne chinoise, aucune armée, qu’il
s’agisse de l’armée Xiang, de l’armée Huai, de la marine Beiyang et
l’armée de terre du type nouveau, n’a pu sauver la Chine. Elles ont
toutes remporté des victoires brillantes mais ont disparu
rapidement. Pourquoi l’armée populaire née à Nanchang a-t-elle pu
créer un prodige humain en accomplissant la Longue Marche sur 12
500 km avec les deux jambes de ses participants ? Pourquoi a-t-elle
pu remporter la victoire de la Guerre de résistance contre le Japon
qui a duré huit ans ? Pourquoi à la veille de la fondation de la
Chine nouvelle a-t-elle pu franchir le Changjiang ? Pourquoi
a-t-elle pu vaincre un ennemi puissant dans la Guerre de défense du
foyer et du pays ? En un mot, parce que le fusil a obéi à la
direction du Parti.
Selon certains représentants, l’armée populaire a pu résister à
l’épreuve de « balles enrobées de sucre » immédiatement après la
fondation de la Chine nouvelle, passer un cap difficile au début
des années 1960 en partageant les souffrances du peuple et rester
inébranlable devant tous les courants erronés apparus depuis la
réforme et l’ouverture tels que « rupture des liens entre l’armée
d’une part et le Parti et la politique d’autre part » et «
nationalisation de l’armée ». La ferme position de l’armée devant
toutes les nouvelles épreuves est due à la direction du Parti.
Au
cours d’une histoire vieille de 75 ans, l’armée populaire a
affronté toutes les épreuves avec succès. A travers l’étude du
rapport du camarade Jiang Zemin, les représentants militaires sont
davantage persuadés que la direction absolue du Parti est vitale
pour l’armée. Le respect du principe dit « Le Parti dirige le fusil
» constitue non seulement une exigence politique fondamentale pour
l’armée mais aussi une garantie fondamentale pour que l’armée
remporte des victoires successives.
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