Une procédure basée sur la recommandation, le jugement et la délibération démocratiques doit être suivie obligatoirement dans la plupart des régions et des organismes gouvernementaux pour la sélection et l'emploi des cadres. Les cadres qui n'ont pas été approuvés par la majorité ne doivent pas être promus ni employés. L'intégration d'un mécanisme de concurrence, une sélection ouverte et l'entrée en fonction par voie de concours sont devenues les principales méthodes pour sélectionner et employer les cadres dirigeants du Parti et du gouvernement.

La mutation interrégionale des cadres dirigeants de l'échelon supérieur au district a été intensifiée. La mutation des principaux responsables du Parti et du gouvernement et celle des cadres dirigeants des principaux organismes d'organisation, du personnel, du contrôle de la discipline, de la sécurité publique, du contrôle juridique et de la justice ont connu une nette progression. Ces mutations ont été effectuées entre les autorités centrales et locales ou entre provinces et municipalités. Depuis 5 ans, 622 cadres dépendant des autorités centrales ont été mutés; il en est de même pour 14 000 cadres de l'échelon préfectoral et 179 000 de l'échelon du district. Dans l'ensemble du pays, 96% des secrétaires du comité du Parti du district (municipalité et arrondissement) et 97% des chefs de district (municipalité et arrondissement) ont été mutés à d'autres postes ou dans d'autres régions.

Beaucoup de régions et d'organismes gouvernementaux cherchent à prendre des mesures efficaces afin que les cadres puissent être promus à un grade supérieur ou mutés à un poste inférieur. Le système de l'élimination du dernier et du départ du dernier a été appliqué dans certaines régions sur la base d'un examen rigoureux et d'une délibération démocratique. Dans certaines régions, les systèmes de mandat, d'emploi à titre expérimental et de nomination ont été établis, ce qui permet de systématiser la mutation des cadres à un poste inférieur.