La Fédération nationale de l’industrie et du commerce centre
toujours son attention sur la manière d’organiser et de diriger la
participation des entrepreneurs privés aux affaires d’Etat et de
promouvoir le développement sain et rapide de l’économie privée.
Dans l’ensemble, celle-ci est maintenant en bonne voie de
développement. La Commission d’Etat pour la planification du
développement et le Conseil des affaires d’Etat ont promulgué
respectivement en décembre 2001 et en janvier 2002 un document
directeur relatif à l’économie non étatique. Dans ces deux
documents, il est défini que les investissements privés sont
encouragés et autorisés à entrer dans les secteurs auxquels l’accès
des capitaux étrangers est encouragé et autorisé, que dans les
domaines où les investissements bénéficient d’une politique
préférentielle, les investissements privés jouissent d’un même
traitement, et que ceux-ci sont encouragés à entrer dans les
travaux d’infrastructure et les secteurs du commerce extérieur, de
l’éducation, de la culture et des services intermédiaires. Ces
dires politiquement motivés, qui reflètent l’ardent désir des
travailleurs des entreprises privées, ont fait progresser et
continuent à faire progresser le développement de l’économie
privée. A Shanghai par exemple, les capitaux privés ont pénétré
massivement dans les secteurs de nouvelles et hautes technologies,
et des travaux de base. Dans la province du Zhejiang, l’économie
privée est le premier fournisseur d’impôts et de revenus.
Mais, le développement de l’économie privée est inégal dans
l’ensemble du pays. La Chine de l’Est devance largement la Chine du
Centre et de l’Ouest. Un responsable de la Fédération nationale de
l’industrie et du commerce a fait remarquer que la cause de ce
retard réside dans l’idéologie des gens : on n’a pas appliqué à
cent pour cent le principe du traitement équitable et de la
concurrence sur un pied d’égalité envers l’économie privée, qui
rencontre en conséquence des entraves visibles ou indivibles dans
le travail quotidien du gouvernement et dans l’application de
nombreuses mesures politiques et de décrets juridiques. D’autre
part, dans son développement, l’économie non étatique se heurte à
des difficultés et problèmes divers : les investissements des
emprunts d’Etat n’ont pas exercé un effet d’entraînement notoire
sur les investissements privés, l’économie privée et les
investissements privés se développent de manière très inégale et
les capitaux privés n’ont pas donné le libre cours à leur rôle.
Par conséquent, dans l’allocution qu’il a prononcée à une séance de
l’Assemblée populaire nationale au nom de la Fédération nationale
de l’industrie et du commerce, sous le titre : «Encouragez et
conduisez effectivement les investissements privés ! », Jing
Shuping, vice-président du Comité national de la Conférence
consultative politique du peuple chinois, président de la
Fédération nationale de l’industrie et du commerce et président du
Conseil d’administration de la banque Minsheng, a avancé une
proposition en quatre points :
1.
Il faut compléter les mesures politiques, rendre publiques les
informations et améliorer la procédure de ratification ;
2.
Accélérer la réforme monétaire et élargir la voie d’acquisition de
capitaux ;
3.
Définir une politique équitable et raisonnable des taxes après une
audition publique, et créer un environnement social propice à la
concurrence sur un pied d’égalité ;
4.
Perfectionner le régime juridique sur la propriété et protéger les
droits et intérêts légitimes des investisseurs privés.
Pour appliquer cette proposition en quatre points, la Fédération
nationale de l’industrie et du commerce a soumis à la présente
session de la Conférence consultative politique du peuple chinois
quatre motions portant respectivement sur le régime juridique de
propriété, la protection des biens privés, l’abolition du «
Règlement provisoire concernant les entreprises privées en
République populaire de Chine » et l’établissement du système
socialisé de crédit et d’attestation.