Se préoccupant du destin des compatriotes qui ont choisi de quitter
le pays natal pour vivre outre-mer avec un mari étranger, Ye
Peiying, Chen Ailian et Luo Tianchan, représentantes des chanteuses
et danseuses, ont avancé une motion concernant le renforcement du
contrôle des mariages internationaux.
Depuis ces dernières années, l’augmentation des mariages
internationaux a donné lieu à de plus en plus de procès, d’autant
qu’un certain nombre de chinoises concernées n’ont pas la garantie
de jouir des droits élémentaires de l’individu après leur arrivée à
l’étranger et que les malheurs leur arrivent de plus en plus
facilement.
La
motion fait référence à des lacunes évidentes dans les lois en
vigueur sur les problèmes des mariages internationaux et la
protection des droits légaux des citoyens chinois.
La
Chine a publié en mars et août 1983 ‘‘Règles d’enregistrement des
mariages entre les citoyens chinois du continent et les Chinois
d’outre-mer ou les Chinois de Hongkong et Macao’’ et ‘‘Règles de
l’enregistrement des mariages entre les Chinois et étrangers’’. Ces
deux documents exigent la vérification de l’identité des étrangers,
mais pas d’attestation des revenus des personnes concernées ni des
ressources nécessaires à une vie stable pour les Chinoises après le
mariage.
Ainsi, la motion propose de renforcer le contrôle à
l’enregistrement des mariages internationaux. L’étranger doit
disposer d’ ‘‘attestations d’impôt’’ ou de ‘‘certificats de
propriété’’ pour témoigner d’une source stable de revenus ; Il doit
en même temps rédiger une ‘‘Lettre de garantie’’ devant
l’administration et déclarer qu’en cas de divorce, il prendra en
charge les frais d’aller-retour entre la Chine et le pays concerné
et les dépenses courantes de la femme jusqu’à ce que le divorce
soit prononcé. Le but de ces mesures est de garantir les bases de
vie des citoyens chinois à l’étranger.