Face à cette situation, on doit avoir le sentiment de l'urgence. Il faut accélérer la restructuration, afin de constituer promptement de grandes entreprises ou groupes d'entreprises compétitives sur le plan international. L'expérience des deux dernières années prouve que pour ce faire, réorganiser les grandes entreprises réunissant les conditions requises et les faire coter au marché du capital étranger sont un moyen efficace. Grâce à l'introduction en Bourse, on a pu rassembler des capitaux et plus important encore, optimiser la structure des capitaux de l'entreprise et découvrir les écarts techniques et de gestion avec les entreprises performantes mondiales, ce qui a contribué à la mise en place d'un système d'entreprise moderne.

Pour juger la compétitivité d'une entreprise, a continué le vice-ministre, l'important est de voir si l'entreprise détient des droits de propriété intellectuelle autonomes, combien de brevets elle a fait enregistrer et combien elle en exploite. Cela veut dire que l'entreprise doit mettre sur pied au plus vite des mécanismes de développement technique et d'innovation d'une grande souplesse, favorables à la concurrence et motivants pour le personnel. La priorité sera donnée à la réforme du système de répartition et d'emploi du personnel. Des mécanismes d'encouragement efficaces seront mis en place, afin d'attirer des personnes qualifiées capables de promouvoir l'innovation technique des entreprises publiques. Parallèlement, il faudra mener à bien les travaux de base du développement technologique et de l'innovation technique.