Les objectifs à atteindre en trois ans pour la réforme et le
redressement des entreprises publiques ont été pratiquement
réalisés, et la réforme dans d'autres secteurs s'est approfondie, a
indiqué Zeng Peiyan, président de la Commission du Développement et
du Plan d'Etat, dans son rapport présenté aujourd'hui à la 4ème
session de la 9ème APN.
La
modernisation des entreprises publiques pilotes de grande et
moyenne dimension a donné de bons résultats. L'application de la
politique de transformation de dettes en actions, la cotation d'un
nombre croissant d'entreprises en Bourse et l'envoi d'équipes
d'inspecteurs dans les grosses entreprises publiques pilotes ont
contribué au changement du système de gestion des entreprises
publiques et à l'amélioration de leur exploitation. Le nombre des
entreprises industrielles publiques de grande ou moyenne dimension
et de celles dont l'Etat est le principal actionnaire qui étaient
déficitaires fin 1997 s'est élevé à 6 599, mais ce chiffre s'est
réduit de plus de 70% vers la fin de l'an 2000.
La
construction du système d'assurances sociales a été accélérée. Le
versement exact et ponctuel du minimum vital aux employés et
ouvriers des entreprises publiques en chômage et des pensions de
retraite aux retraités des entreprises a été renforcé. Plus de 90%
de pensions de retraite ont été payées par la caisse d'assurances
sociales, le système d'assurance-chômage et celui
d'assurance-maladie ont été mis en place.
La
réforme des prix a fait des progrès. Là où ont été réalisées la
transformation des réseaux électriques et la réforme du système
d'électricité, on a fait baisser progressivement le prix de
l'électricité dans les campagnes pour l'aligner sur celui des
villes. Le prix intérieur du pétrole raffiné a suivi l'évolution du
prix international. La remise en ordre des prix des médicaments et
des services médicaux a abouti à des résultats évidents.
On
a supprimé 238 droits parafiscaux sur le transport ou sur les
véhicules. On a procédé à un réexamen des tarifs des
télécommunications, entrepris des campagnes de vérification sur la
fixation des prix des télécoms, des services touristiques, de
l'électricité et du pétrole raffiné, ainsi que sur la levée de
droits par les organismes de la sécurité publique et la perception
des frais d'inscription scolaire dans les écoles primaires et
secondaires des campagnes.
Un
nouveau pas en avant a été accompli dans la réforme du système de
circulation des céréales et du coton. Les entreprises céréalières
publiques ont épongé leur énorme déficit d'exploitation. On a
établi un système vertical pour la gestion des grains de réserve
dont dispose l'autorité centrale. On a intensifié la construction
de silos à céréales et d'entrepôts de coton. L'Etat a pu, en
vendant au plus offrant les réserves de coton et de sucre dont il
dispose, exercer un contrôle efficace sur l'offre et la demande et
maintenir ainsi les prix à un niveau approprié.